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lundi 30 janvier 2012

Mon avis sur "EROTICORTEX" de Thierry Maugenest


134 pages
Editeur : Hugo et Cie (JBZ&Cie)
Dates de parution : janvier 2012
Origine : France
Version originale
ISBN : 9782755608540

Voici mon avis concernant "EROTICORTEX" de Thierry Maugenest.


Jetons tout d'abord un oeil à la couverture.
L'illustration est une copie de l'article de journal qui ouvre ce roman. J'aime beaucoup la "mise en scène" de cette couverture qui nous laisse découvrir quelques mots comme "Dieu", "Cerveau", "Une révolution est en marche !", "Le professeur Carrington", ... A première vue, on pense avoir affaire à un ouvrage scientifique et sérieux. Même le titre et le nom de l'auteur conservent un côté sobre. Mais qu'en est-il vraiment ? Commençons comme toujours par découvrir le résumé de cet ouvrage.

Voici le résumé figurant au dos du roman :
"- Je pense que l'humanité aurait besoin d'un amour modulable. Il faudrait pouvoir activer le sentiment amoureux lorsqu'on en a besoin et le mettre en veille lorsqu'il s'avère inutile. - C'est pas très romantique... - Au contraire, un couple activerait son amour dans les grands moments de la vie, lors d'un voyage au bout du monde, sur le sommet d'une montagne ou à bord d'une goélette sur l'océan Indien, et, pour ne pas l'user inutilement, il le désactiverait dans des situations quotidiennes, plus prosaïques, qui s'accommodent mal de grands sentiments. - L'amour à la carte ? - Oui, ce serait le bonheur assuré. Pourquoi être amoureux fou de quelqu'un si c'est pour pousser ensemble un caddy au supermarché, comparer les prix des produits d'entretien et faire une heure de queue à la caisse. - L'amour à la carte, c'est ce qu'il nous faudrait... Moi, je signe tout de suite pour un tel programme dans mon cortex. 

L'auteur des Rillettes de Proust, propose ici un roman grinçant sur la toute-puissance des laboratoires pharmaceutiques. Un roman de science - vraiment pas fiction - sur un savant nobélisable qui veut fabriquer un nouveau monde à l'image de ses éprouvettes. Un humour noir, très noir, jour une vision du monde futuriste, ou pas. "



Parlons un peu des personnages.
Parmi les personnages les plus notables (et les plus inoubliables !) de ce roman figurent le professeur Albert Carrington et son assistante Ayumi Hatsumo.

Le professeur Carrington est au coeur de ce roman, au coeur de tous les articles qui y figurent, de toutes les conversations qui y sont reportées. Ce professeur un peu spécial a réussi à prouver que la croyance en Dieu est le résultat de l'irrigation d'une zone particulière du cerveau. En véritable apprenti-sorcier, cet homme de science sans éthique va expérimenter sa théorie sur des cobayes et réussir à rendre impies des personnes croyantes et à rendre croyantes d'autres personnes qui étaient athées. Simplement en manipulant cette zone qu'il a nommée "Zone de Dieu". Malgré les protestations et les plaintes qu'il reçoit, ce professeur Foldingue va chercher à aller toujours plus loin dans la découverte et le contrôle du cerveau : après la religion, il s'attaque à la bêtise, puis au sexe. Il cherche la solution pour "guérir" les populations de ces "maladies".
Mais il faut savoir une chose : notre cher professeur est lui-même empli de pulsions. Une en particulier : il désire fortement son assistante, la délicieuse Ayumi. Et cette petite faiblesse sera la cause de sa perte ! ;-)

Ayumi Hatsumo, assiste le professeur Carrington dans ses recherches. Elle s'occupe, entre autres choses, des "castings" de cobayes. Ayumi, malgré son expertise en neurobiologie reste avant tout très féminine. Elle aime séduire et ne se gêne pas pour être toujours sexy. Elle a été engagée par le professeur Carrington qui aimerait bien la voir dans son lit. Ayumi, elle, n'a aucune envie de terminer entre les griffes du professeur. Elle est aussi une grande adepte des Haïkus : elle en écrit des tonnes chaque jour, qu'elle colle sur des post-it dans son bureau. Les employés du laboratoire ne se gênent pas pour en prendre quelques uns en cachette : ils aiment partager entre-eux la poésie à consonance érotique de la belle Ayumi. Ayumi est tout sauf une idiote et le professeur en fera les frais.

Mon avis concernant ce roman :
J'ai été fortement étonnée lorsque j'ai découvert son contenu : articles de journaux ou de revues, bribes de conversations prises dans les couloirs, l'ascenseur, le hall... ou même les toilettes du laboratoire !
Cette structure inattendue m'a tout de suite séduite. J'avoue m'être beaucoup amusée en découvrant chaque article, chaque interview, chaque commérage. Ce traitement original de l'histoire s'avère un très bon choix de la part de l'auteur : on ne se lasse pas de tourner les pages en se demandant sur quoi on va tomber. Un livre qui se lit très très vite.

Après avoir parlé de la forme, parlons un peu du fond. Encore une fois, j'ai été surprise : je m'attendais à quelque chose de plus sérieux (bon, j'avoue que la quatrième de couverture m'avait cependant donné quelques indices dans la présentation qui en est faite). Mais je ne m'attendais tout de même pas à ça.

Ma remarque n'a rien de négatif, bien au contraire : la lecture de ce roman n'a cessé de me faire glousser du début à la fin. (Faites attention : cette lecture risque de vous donner des airs de poule ou de hyène ! A ne pas lire au travail ou durant les cours : vous vous feriez repérer trop facilement. ;-) )

Peut-être que certains ne riront pas autant que moi : il faut aimer l'humour noir et grinçant.

Mais derrière ces airs d'ouvrage destiné à plier en deux ses lecteurs, ce roman traite tout de même d'un thème sérieux : l'expérimentation scientifique et les frontières de l'éthique.

Ce roman n'est peut-être pas aussi fiction qu'il en donne l'air. Si on suit un peu les découvertes scientifiques, on se rend vite compte que certains chercheurs de la vie réelle flirtent avec les frontières de l'éthique. Il existe réellement des "apprenti-sorciers" qui travaillent sur des projets qui pourraient bien un jour se retourner contre l'humanité.

Thierry Maugenest nous pousse à réfléchir : et si, des chercheurs étaient effectivement en train de travailler sur des moyens de contrôler l'espèce humaine ? On sait déjà que certains créent et manipulent des virus qui pourraient causer de gros dégâts. Pourquoi n'en serait-il pas de même sur un moyen efficace de transformer chacun de nous en gentil mouton ? Ce serait tellement plus simple pour les dirigeants de la planète !

En conclusion :  
Un roman faisant preuve d'une très grande originalité. Une lecture très rapide et très agréable de par son côté amusant. Un humour noir certes, mais que j'ai trouvé de bon goût. Un ouvrage à deux niveaux de lecture : au premier degré pour bien rigoler, au second pour passer en mode réflexion.


Un grand merci à Karine du forum "club de lecture" , à l'auteur, Thierry Maugenest et à Hugo et Cie (JBZ&Cie) pour m'avoir permis de découvrir ce titre lors d'un partenariat.

mercredi 25 janvier 2012

Attribution d'un ouvrage par Babelio !

Je viens de recevoir un mail m'indiquant que j'avais une fois de plus été chanceuse à l'opération Masse Critique de Babelio.

Voici l'ouvrage que je vais avoir le plaisir de découvrir :



dimanche 22 janvier 2012

Mon avis sur : le premier cycle de "Les Mange-Rêve" de J-L. Le Pogam


Tome 1 : Le Grand dérèglement
251 pages
Editeur : Palémon éditions
Dates de parution : 1er trimestre 2008
Origine : France
Version originale
ISBN : 9782907572903




Tome 2 : La route du Nord
316 pages
Editeur : Palémon éditions

Dates de parution : 3ème trimestre 2008
Origine : France
Version originale
ISBN : 9782907572972




Tome 3 : Tombmor 1
284 pages
Editeur : Palémon éditions

Dates de parution : 1er trimestre 2010
Origine : France
Version originale
ISBN :  9782916248097




Tome 4 : Tombmor 2
281 pages
Editeur : Palémon éditions

Dates de parution : 1er trimestre 2010
Origine : France
Version originale
ISBN : 9782916248103

Voici mon avis concernant le 1er cycle de la série "Les Mange-Rêve" de Jean-Luc Le Pogam.
Petite précision : j'ai décidé de regrouper les quatre volumes du premier cycle de la série dans une même chronique car on ne peut pas se contenter de lire un seul tome. L'histoire s'étale sur les quatre tomes, chaque volume se terminant par un cliffhanger qui nous donne envie de vite connaître la suite. Je vous conseille donc vivement d'avoir à portée de main les quatre tomes pour ne pas être frustrés par l'attente de votre prochaine visite chez le libraire. ;-)

Jetons tout d'abord aux couvertures des quatre tomes.
Les couvertures de chacun des volumes constituant la série ont une belle uniformité au niveau des polices utilisées pour les titres et nom d'auteur mais aussi au niveau des couleurs. De plus, le choix des niveaux de gris et du blanc reflète parfaitement l'environnement dans lequel se déroule "les Mange-Rêve" : un monde gelé, glacé, enneigé.
Ma préférence va sans aucune hésitation à l'illustration du tome 4 "Tombmor 2" : passé entre les mains d'Annie Fournier le Mont Saint Michel a un côté lugubre tout en conservant sa beauté originelle. J'imagine bien cette illustration être potentiellement déclinée en poster. ;-)

Présentation de la série par l'éditeur :
"À partir de 12 ans

2024. Les ordinateurs des gouvernants ont cerclé l'Europe d'un mur électromagnétique infranchissable, y programmant des hivers de neuf mois, flanqués de températures à -50 °. Dessinateurs, peintres, musiciens, danseurs, écrivains ou photographes... Tous sont pourchassés par les Mange-Rêve car leur métier d'artiste est désormais interdit."


Voici les résumés figurant au dos des différents tomes :


* Tome 1, "Le grand dérèglement" : 
"Iwan et Thibault sont amis depuis la maternelle.
Pour les deux garçons et leur copine Mélanie, début septembre rime depuis toujours avec rentrée. Sauf que cette fois, elle a lieu au collège.
Alors, quoi de plus banal que le petit coup de stress d'une rentrée de septembre à la veille des premiers grands froids ?
Rien, si ce n'est qu'un soir, fuyant un cours de guitare qui a tourné au drame, Iwan et Thibault se réfugient chez eux mais doivent se rendre à l'évidence : leurs parents ont disparu !


C'est avec la complicité d'Yvon et Jack, deux grands-pères qui ont oublié de vieillir, que le trio se lance sur des cataskis bourrés d'électronique à la poursuite du train qui emmène ses prisonniers vers le nord.
Tous les cinq découvrent rapidement qu'ils sont la proie des Mange-Rêve qui les ont pris en chasse dès la première heure de l'expédition..."



* Tome 2, "La route du Nord" : 
"Deux cataskis géants ! Voilà ce que Torg, Nag et leurs hommes ont vu surgir du bunker aux aurores. Deux vaisseaux des glaces que les Mange-Rêve prennent immédiatement en chasse sans même avoir la moindre idée de la destination des fuyards. Où qu’il ait choisi de se rendre, ce convoi qui file  vers le nord ne devra jamais atteindre le but de son voyage.
A bord du Seagull et du Bugale Ar Mor maintenant engagés sur la faille ouest, Iwan, Thibault et Mélanie, conscients de la cible qu’ils représentent pour les Mangeurs, poussent avec Yvon et Jack les machines au maximum de leur puissance, à la limite de la rupture.
Mais, avec un thermomètre à -50°, des aubes blanches, des tempêtes de neige et la pression de poursuivants en motos-neige, la vie se fait au fil des jours de plus en plus difficile… Surtout quand la malchance se met de la partie !
En effet, les membres de l’expédition comprennent à leurs dépends que, même lorsque l’on prévoit tout dans les moindres détails, on ne peut envisager l’imprévisible.
Les amitiés les plus solides se retrouvent dès lors malmenées et la route jusqu’à Tombmor bien plus longue encore…
"


* Tomes 3 et 4, "Tombmor 1" + "Tombmor 2" : 
"Alors que l'on ne sait toujours pas si Jack se remettra ou non de sa chute par-dessus bord, les conditions climatiques, politiques et sociales ne cessent de se dégrader dans cette Europe carcérale.
C'est au cœur du voyage qu'une série d'événements majeurs vient percuter de front Iwan, Thibault et Mélanie à bord du Seagull. Mais les rencontres, bonnes ou mauvaises, et les longs retours sur soi ne sont-ils pas le meilleur moyen de comprendre les rouages des mécaniques les plus effrayantes ? Ne permettent-ils pas ensuite de les aborder avec plus de force et de conviction ?
Si, assurément. C'est la raison pour laquelle les trois préadolescents quittent définitivement cette enveloppe de l'enfance jusque-là guidée par la naïveté pour entrer de plein fouet dans un autre monde, celui de l'adolescence, qu'ils vont devoir blinder car tous les clignotants sont au rouge lorsque l'expédition parvient enfin à Tombmor..."
 

"Nouvelles technologies, rebondissements  incessants, rendez-vous avec l'Histoire, la Résistance, l'actualité ; le voyage, la voile, la Liberté ; réflexion sur l'amitié, les rapports inter générationnels et familiaux, le dérèglement climatique et ses conséquences, les alternatives écologiques et économiques envisageables, la vigilance, l'angoisse, la rigolade et l'imaginaire...
Voilà les ingrédients de cette expédition au cœur d'une Europe et plus particulièrement d'une Bretagne en glaciation, au cœur d'un ouvrage au triple codage de lecture à la fois pour les jeunes et les adultes de tous âges.

Parlons un peu des personnages.
Les personnages sont vraiment attachants, qu'il s'agisse du trio Iwan-Mélanie-Thibault (auquel les jeunes s'identifieront sans aucune difficulté) ou du duo Yvon-Jack.

J'ai d'ailleurs une tendresse toute particulière pour Yvon, le grand-père d'Iwan, qui, loin d'être un retraité fatigué se lance corps et âme dans une expédition de sauvetage en usant de son expérience en tant qu'ancien membre du GIAT (Groupe d'Intervention Anti-Terroriste). Son dynamisme, sa maîtrise de la situation, son intelligence (son surnom n'est autre que "Fox" et quoi de plus représentatif qu'un renard pour désigner une personne rusée) son dévouement et surtout sa relation avec son petit-fils m'ont vraiment conquise.

Bien entendu, Mélanie, Thibault et Jack m'ont eux-aussi plu.

Mélanie, est une jeune fille courageuse qui n'a pas la langue dans sa poche et est dotée d'un sacré caractère. Elle entretient une relation privilégiée avec Iwan.

Thibault, c'est un peu le comique de la bande. Il pète parfois les plombs pour notre plus grand plaisir, relâchant un peu la pression. Mais Thibault, c'est avant tout le meilleur ami d'Iwan. Ensemble ils vivront des moments très difficiles, allant même jusqu'à frôler la mort. Thibault, c'est aussi un "ventre sur pattes" qui pense très souvent à son estomac.

Jack, le grand complice d'Yvon est lui aussi un sacré gaillard : courage, force et expérience du terrain font de lui un homme remarquable. Son amitié avec Yvon est incassable. Lorsqu'ils sont ensemble, il leur arrive de se chamailler comme des gamins, nous montrant ainsi que malgré leur âge ils ont conservé une part d'enfant en eux. Ce qui est amusant c'est que, Yvon et Jack entretiennent un peu la même relation que Thibault et Iwan.

Une dernière petite remarque concernant Iwan et Yvon : leur nom de famille Malaterre reflète leurs talents pour la navigation. Je ne sais pas si l'auteur l'a fait consciemment (je suis presque sûre que oui) mais Malaterre fait tout de suite penser à "mal à terre" qui signifie que ces personnes ne sont bien que sur la mer, comme les vrais marins. Leur fuite en Cataski (un catamaran modifié pour "naviguer" sur la glace et la neige) viendrait d'ailleurs confirmer mes soupçons. ;-)

Bien entendu, il n'y a pas que des "gentils" dans cette histoire. (Nous ne sommes pas au pays des Bisounours !) Parmi les "méchants" de l'histoire nous retrouvons le président Bogdich qui est à l'origine du "grand dérèglement" climatique européen, des brigades Mange-Rêve (les BMR), de la forteresse Tombmor, de l'élimination de tout ce qui peut procurer du plaisir et du rêve aux populations, de la déportation de tous les artistes (dessinateurs, peintres, musiciens, danseurs, écrivains photographes...)...

La petite troupe rencontrera aussi des alliés : de jeunes résistants regroupés dans une ville de l'espoir. L'intrigue du second cycle tournera d'ailleurs autour de cette poche de résistance que nous découvrons à la fin du premier cycle.

Mon avis concernant ce premier cycle :
J'ai vraiment été bluffée par cette série ! Je ne m'attendais pas à ce que l'histoire soit aussi prenante, les personnages aussi attachants et les messages aussi nombreux.

Ces romans ont en effet différents niveaux de lecture. Ils nous racontent tout d'abord une histoire (surprenant, n'est-ce pas ? ^^) mais si l'on y regarde de plus près, nous pouvons y retrouver des similitudes avec des faits actuels ou passés. Je me souviens avoir tout de suite pensé aux rafles dans les ghettos et aux camps de concentration de la seconde guerre mondiale en lisant le tome 1 des Mange-Rêve. L'auteur nous y montre aussi l'importance de la résistance, de la solidarité, de l'amitié, du courage, de l'espoir... mais aussi et surtout de la jeunesse.

Au fil des tomes nous prenons conscience de l'importance des jeunes générations : ce sont elles qui peuvent tout changer ! Elles seules peuvent réussir à résister et à lutter contre les privations de liberté qu'un régime totalitaire tente d'imposer. Elles seules peuvent empêcher les erreurs du passé de se reproduire. Ce sont elles qui ont le pouvoir de tout faire basculer. Elles ont les capacités de se révolter et de ne pas se laisser dominer comme leurs parents.

Dans ce roman, on apprend aussi beaucoup de choses concernant la navigation, le tout étant expliqué de manière très simple et intéressante.

L'histoire nous emporte comme un bateau sur l'océan. Les événements s'enchaînent à un train d'enfer comme si nous étions pris en pleine tempête puis, quelques moments de calme (relatif) nous laissent le temps de souffler un peu sans pour autant nous autoriser à relâcher notre vigilance. Une mer d'huile est si vite arrivée !

L'intrigue est parsemée de "rochers" qui provoquent des rebondissements à répétition. Nos héros frôlent à plusieurs reprises la catastrophe et la mort... ces dernières arriveront d'ailleurs partiellement à leurs fins.

La fin de ce premier cycle ne se passe pas tout à fait comme on l'aurait imaginée. J'ai presque eu envie d'étrangler l'auteur en découvrant la fin qu'il avait réservée à ce cycle. Mais, après m'être remise de mes émotions et après avoir un peu réfléchi, je me suis dit que cette fin n'était pas si mauvaise en soi. Elle ouvrait la porte au deuxième cycle et nous laissait encore de l'espoir. C'est après avoir réalisé ceci que je me suis lancée dans la lecture du tome 5 de la série (le 1er volume du 2ème cycle) intitulé "le miroir du rat" dont je vous parlerai dans une autre chronique.

La plume de Jean-Luc Le Pogam est fluide, dynamique. La narration à la première personne et au présent nous permet de nous fondre parfaitement dans l'histoire. J'ai beaucoup apprécié aussi la technique employée pour nous permettre d'identifier les moments de rêve ou de flashback : ils sont tous écrits au passé ce qui nous permet de ne pas nous perdre. Lorsque j'ai commencé la lecture du tome 1, n'ayant pas encore compris ce principe, j'ai été un peu surprise de passer d'un premier chapitre écrit au passé à un chapitre au présent. Mais très vite le déclic s'est fait. Ce premier chapitre n'était en fait qu'un rêve (prémonitoire ?).


En conclusion :  
Une série vraiment excellente que je conseille vivement aux lecteurs de 12 à plus de 99 ans.

Il m'a d'ailleurs été donné de voir à quel point cette série était une lecture familiale : combien de fois ai-je lu que des membres d'une famille se "battaient" presque pour pouvoir lire le prochain tome ? Chez beaucoup, les romans avaient été achetés pour les enfants (pas forcément fans de lecture) qui avaient donné envie à leurs parents de découvrir cette série qui les avait tellement enthousiasmés et les avait rendus avides de lecture.

Un petit conseil : si vous ne vivez pas seul, que vous avez des enfants, un conjoint... mettez en place un système de rotation des ouvrages avant de les apporter dans votre foyer afin d'éviter des querelles. ;-)


Un grand merci aux chroniques de Madoka, à l'auteur, Jean-Luc Le Pogam et à Palémon éditions pour m'avoir permis de découvrir cette excellente série suite à un concours.

mercredi 18 janvier 2012

Prochaine édition de Masse Critique !

Me laisserai-je encore une fois tenter ?
Après tout, ce sera peut-être la dernière édition avant la fin du monde. ^^
N'hésitez pas à venir tenter votre chance, vous aussi.

Le principe est très simple :

"Pour ceux qui ne seraient pas encore familiers avec Masse Critique, rappelons qu’il s’agit d’un programme gratuit qui associe Babelio, les éditeurs et tous les lecteurs intéressés.

Un petit rappel : l’opération est ouverte même aux non-blogueurs !  La seule condition étant d’avoir déjà réalisé sur Babelio une ou plusieurs critiques pertinentes…

Sinon la règle reste inchangée : Choisissez dans notre sélection les livres dont vous aimeriez écrire une critique. Si vous êtes sélectionné, vous recevrez l’un d’entre eux par la Poste. La seule contrepartie est que vous devez, dans le mois qui suit, nous dire ce que vous en avez pensé, en bien ou en mal, sur Babelio et sur votre blog si vous en possédez un."
 Source : Babelio.com



jeudi 12 janvier 2012

Mon avis sur : "Histoires de seins" du Collectif Saint-Sein


172 pages
Editeur : Editions Fortuna
Dates de parution : octobre 2011
Origine : Belgique
Version originale
ISBN : 9782930424620

Voici mon avis concernant "Histoires de seins" du Collectif Saint-Sein.


Jetons tout d'abord un oeil à la couverture.
Toute de rose vêtue, elle exprime la féminité. Les deux cerises symbolisent à merveille une paire de seins. La tige solidarisant les deux fruits peut facilement être brisée, rendant possible la séparation de ce tout. Il en est de même pour les seins d'une femme : ils sont deux, ne formant qu'un seul ensemble mais un cancer peut très bien les forcer à se désolidariser. Le petit ruban rose, symbole du Cancer du sein est très justement placé sur l'une des cerises. Une illustration dont les couleurs expriment une certaine gaieté, une certaine joie. Ce choix pourrait nous paraître un peu singulier pour la couverture d'un ouvrage traitant d'un thème aussi grave et tragique que le Cancer du sein et pourtant, il se révèle être en total accord avec les messages que l'ont veut nous faire passer. Vous allez très vite comprendre de quoi je parle en lisant la suite de ma chronique. ;-) Mais comme d'accoutumée, commençons par découvrir le résumé de cet ouvrage.


Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :
"Cet ouvrage est un écrin de perles, perles de femmes qui, un jour touchées en plein cœur de leur féminité par la maladie ont failli, ou y ont laissé leur seins, parfois leur vie. Une femme, deux seins, un cancer et une histoire unique pour chacune et pourtant la même pour toutes.

Vingt-cinq témoignages poignants, authentiques, vibrants entre essence et existence.

Vingt cinq Histoires de Seins parmi tant d’autres, reliées à jamais entre elles par un inébranlable fil rose teinté d'amour, de courage, de force.

Au delà de ces textes magnifiques, cet ouvrage s’impose comme un Manifeste original pour l’information et la prévention de cette maladie.
"



Parlons un peu des personnages.
J'ai hésité à conserver cette partie de ma chronique car, peut-on vraiment parler de personnages ? Après mûre réflexion j'ai estimé que oui. Toutes ces femmes dont il est question dans cet ouvrage sont des héroïnes à leurs façons.
Vingt-cinq histoires, vingt-cinq aventures, vingt-cinq héroïnes différentes mais ayant tout de même un sacré point en commun : le cancer du sein.

Je suis tombée en admiration devant ces femmes courageuses dans tous les sens du terme : elles ont non seulement traversé (ou traversent encore) une épreuve terrible qui a changé leurs vies à jamais mais elles ont accepté de se replonger dans leurs souvenirs douloureux  et ont eu la bravoure de nous livrer leurs témoignages.

Des femmes qui étaient comme vous et moi mais qui se retrouvent totalement transformées (dans leurs corps mais aussi dans leurs têtes) après leur terrible rencontre avec celui qu'elles préfèrent nommer "le crabe" comme pour conjurer le sort.



Mon avis concernant cet ouvrage :
Un ouvrage qui se lit d'une traite. Un ouvrage rempli d'émotions et d'informations. A chaque nouvelle lecture de témoignage j'ai senti comme un pincement au coeur et mes yeux se sont mis à picoter.

Chaque "héroïne" de ce recueil nous livre son expérience. Nous les suivons tout au long de leur parcours du combattant. En commençant par la découverte de la tumeur, le doute, la confirmation du cancer, la peur de la mort, l'angoisse, la tristesse, l'incompréhension, l'abattement, la sensation d'abandon... Nous découvrons ensuite la mise en place des traitements et leurs conséquences, que ce soit les séances de chimiothérapie et de radiothérapie, l'ablation d'un sein, la douleur, la remise en question, les efforts difficiles pour s'accepter à nouveau... L'après-traitement, le retour à la vie ou plutôt, pour conserver la conception de la grande majorité que ces femmes ont de ce moment "la renaissance". La joie, le soulagement, le doute qui subsiste, la peur de rechuter.

Tous les témoignages nous parlent d'un combat, d'une lutte sans répit, d'une envie de vivre, d'un dépassement de soi... mais aussi, ils essaient de nous faire comprendre que la vie est belle, qu'elle vaut la peine d'être vécue et qu'il faut la croquer à pleines dents tous les jours en cessant de se tracasser pour des détails sans importance. C'est la principale leçon que toutes ces femmes ont tiré de ce voyage entre la vie et la mort.

En tant que lecteurs, cet ouvrage nous apprend que l'espoir existe. On ne meurt pas forcément d'un Cancer du sein. Même si le crabe tue toujours trop, il ne sort pas toujours victorieux. Ce livre insiste d'ailleurs sur l'importance du dépistage précoce : plus un cancer est détecté tôt, plus il a de chances d'être guéri. Il nous donne aussi des informations concernant les facteurs de risque, les traitements préventifs (pour qui ? Comment ?)... De précieux renseignements que chaque femme devrait connaître.

Les statistiques concernant le cancer du sein sont centrées exclusivement sur la Belgique. Mais c'est un tout petit détail et je dirai même que c'est tout à fait normal : l'ouvrage étant un ouvrage belge publié par une maison d'édition elle aussi belge.



En conclusion :  
Un ouvrage émouvant et instructif à la fois. Une belle leçon de courage, d'espoir de la part de toutes ces femmes qui nous livrent leurs témoignages sans tabou. Un livre que je conseille à tous. Et oui messieurs ! Même si vous avez l'impression que cet ouvrage au titre alléchant ne présente aucun intérêt pour vous du fait qu'il ne s'agisse pas d'un livre érotique comme vous le pensiez, il n'en reste pas moins une bonne lecture. Et puis, il faut savoir que le cancer du sein n'est pas une exclusivité féminine : il existe aussi chez les hommes même s'il est moins connu car beaucoup moins fréquent. Alors ? Qu'attendez-vous pour vous le procurer ou l'offrir à vos mères, vos filles, vos compagnes... ?


Un grand merci à Karine et son forum Club de lecture ainsi qu'aux Editions Fortuna pour avoir organisé ce concours qui m'a permis de découvrir cet ouvrage magnifique.

mardi 10 janvier 2012

Prochaine lecture en partenariat !

Je vous présente ma prochaine lecture en partenariat :



Résumé :
"La révolution scientifique est en marche. Le professeur Dumbleton, nobélisable en puissance et grand manitou du laboratoire Lanxis, vient de découvrir l’aire de Dieu à l’intérieur du cortex. Cet homme est l’archétype du scientifique illuminé, capable de repousser les limites de la connaissance au-delà même de ce qu’on peut imaginer. Et bien sûr, tout cela sans se préoccuper ni d’éthique ni des conséquences parfois désastreuses que peuvent entraîner ses expériences.En attendant, si Dieu est dans le cerveau, Dumbleton est capable de supprimer Dieu du cerveau. Et c’est ainsi que des religieux deviennent de farouches athées et que des mécréants se transforment en grenouilles de bénitier. La thèse du professeur est simple : tout, absolument tout, est dans le cortex de l’homme. Et c’est le cortex qui a crée Dieu.Très vite Dumbleton, ayant maîtrisé l’aire de la religion, se préoccupe d’amour, ou plutôt de sexe. Et là encore, en agissant sur certaines zones du cerveau, il provoquera des catastrophes.Le laboratoire est menacé par des opposants à ses théories, qui veulent l’immoler.
À l’intérieur même du labo, la révolte gronde. D’autant que ce « professeur maboule » n’est pas à l’abri des sentiments et qu’il se pourrait que l’amour qu’il porte à sa belle assistante, Ayumi Hatsumo, le mène à sa perte."


Un grand merci par avance pour cette nouvelle lecture en partenariat à Karine du forum :


à l'auteur Thierry Maugenest et à son éditeur :

samedi 7 janvier 2012

Mon avis sur : "Les contes d'Amy" de Frédéric Livyns


193 pages
Editeur : Edilivre
Dates de parution : décembre 2011
Origine : France
Version originale
ISBN : 9782332473011

"Prix Masterton 2012" dans la catégorie "Nouvelles" ! 

Voici mon avis concernant "Les contes d'Amy" de Frédéric Livyns.


Jetons tout d'abord un oeil à la couverture.
Amy nous accueille dès la première de couverture : une illustration inquiétante, macabre, qui sonne comme un avertissement au lecteur. La jeune fille représentée tient une poupée sans tête et son top blanc est maculé de sang. Rien que ces détails suffisent à nous donner froid dans le dos. Mais le côté effrayant est amplifié par l'aspect physique de la jeune fille : quelque chose semble clocher. Et pourtant, ce visage vieilli sur un corps de fillette qui nous semble tellement étrange est un portrait fidèle de la jeune Amy qui nous est décrite dans le recueil. Une fillette à qui on ne peut donner d'âge.


Voici le résumé figurant au dos du recueil :
"Quels secrets se cachent derrière les murs de ce vieil asile abandonné ? Pourquoi ne trouve-t-il pas d'acquéreur après tant d'années ? Quelles horreurs renferment les cellules désertées ? Ce recueil contient douze contes terrifiants magnifiquement illustrés par Kévin Biseau dans lesquels spectres et démons se livrent à une macabre sarabande. Ne soyez pas timide et entrez dans la danse ! Laissez Amy vous conter une petite histoire... "

Voici le trailer officiel du recueil :


Parlons un peu des personnages.
Tout commence avec un couple, Coralie et Charles, et un agent immobilier.

Charles a un projet immobilier important et il souhaite convaincre sa compagne Coralie du potentiel du bâtiment qu'il a repéré. Malgré l'enthousiasme de Charles, Coralie est loin d'approuver son choix : les lieux ne lui inspirent pas confiance.

L'agent immobilier leur annonce qu'il s'agit d'un ancien asile psychiatrique ce qui ne fait que renforcer le scepticisme de sa cliente. Coralie n'étant pas "équipée" pour explorer l'étage en piteux état, elle décide de flâner au rez-de-chaussée et finit par tomber sur un dossier de patient, le dossier d'une certaine petite Amy.
On y découvre un rapport nous en apprenant plus sur ce personnage singulier et terrifiant. Amy avait beau n'être qu'une petite fille, elle n'en avait pas moins un côté dangereux. Le rapport concernant la fillette est accompagné d'un livre dont elle est l'auteure, un livre contenant des contes qu'elle avait écrits.

Mis à part ces quatre personnages nous faisons la connaissance d'une multitude d'autres hommes, femmes et enfants, parfois bourreaux, parfois victimes.

Mon avis concernant ce recueil :
J'ai beaucoup aimé la technique utilisée par l'auteur pour composer ce recueil : une histoire qui englobe toutes les autres histoires de l'ouvrage.  Ceci donne un petit aspect "roman" à ce recueil. Les textes ne sont pas simplement juxtaposés mais bels et bien regroupés en une seule et même histoire. Une manière intelligente de lier toutes ces nouvelles entre-elles en traçant un fil conducteur logique.

Un petit plus non négligeable : les illustrations intérieures. Chaque nouvelle se voit dotée d'une illustration en niveaux de gris en parfait rapport avec les textes. Une petite touche d'originalité qui ôte toute austérité à l'ouvrage.

L'ambiance angoissante est présente du début à la fin. Autant par les faits relatés que par le vocabulaire utilisé. On frissonne, on se ronge les ongles, on ouvre de grands yeux ronds... en attendant de savoir comment chaque histoire va bien pouvoir se terminer. Chaque nouvelle nous apporte une part de frayeur, d'horreur. Un point fort : aucun texte ne se ressemble. Chaque histoire est une nouvelle découverte, un nouveau voyage aux frontières de l'horreur et du macabre. L'auteur joue avec les peurs ancestrales de tout un chacun avec brio.

Ce recueil se lit vite, très vite : étant donné mon état de fatigue, j'avais décidé de lire une nouvelle par soir mais je me suis très vite rendue compte que c'était impossible à tenir. J'avais trop envie de découvrir l'histoire suivante et je me suis finalement retrouvée à lire au moins 3 nouvelles avant de sombrer dans les bras de Morphée. La faute à qui ? La faute à l'auteur qui, avec talent, nous ensorcelle de par son style et ses idées.

J'ai tout de même un petit regret : j'aurais aimé qu'Amy soit beaucoup plus présente. Ce personnage intrigant m'a vraiment plu et j'aurais apprécié de faire plus ample connaissance avec elle.

En conclusion :  
Un recueil de nouvelles qui se lit très facilement. Je le recommande vivement aux lecteurs avertis : il ne faut pas avoir peur de plonger dans un univers cauchemardesque et macabre. Les fans de Masterton, Stephen King et autres maîtres de l'horreur y trouveront certainement leur compte.

Un grand merci à l'auteur, Frédéric Livyns pour m'avoir permis de découvrir l'univers terrifiant d'Amy.

mercredi 4 janvier 2012

Mon avis sur : "Un nid sur la fenêtre" de D. Donadieu-Rigaut et M. Le Quellec


32 pages (Album couverture cartonnée)
 Format : 22*22 cm
Editeur : Editions du Jasmin (2011)
ISBN : 9782352840459






Voici ma critique de :

« Un nid sur la fenêtre» écrit par Dominique Donadieu-Rigaut et illustré par Maryvonne Le Quellec.


Tout d'abord parlons de la couverture du livre :

Comme c'est souvent le cas pour les albums jeunesse, l'illustration de couverture est directement tirée d'une page intérieure. Une technique de collage de papiers divers qui forment un nid d'oiseau, le tout sur fond blanc. Personnellement, je n'ai jamais été une grande fan de ces techniques d'illustration mais l'impact sur les enfants semble être plutôt positif à en croire la réaction de ma fille de 4 ans.


Voici le résumé figurant au dos de l'album :

« Monsieur et madame Pigeon attendent un heureux événement pour ce printemps. Il faut tout préparer pour cette belle arrivée, construire un nid douillet pour accueillir le bébé. Mais tout ne se passe pas comme prévu...»



Allons-y ! Parlons un peu des personnages.

Les personnages sont au nombre de deux : Monsieur et Madame Pigeon. Monsieur Pigeon est le bricoleur de l'histoire, c'est lui qui se charge de la construction du nid. Il travaille avec "soin, intelligence et minutie".

Madame Pigeon porte la vie en elle. Elle contemple son mari en plein travail, cherchant à tout prix à ne pas le gêner. Mais Madame Pigeon est de nature très curieuse : dès que Monsieur Pigeon a le dos tourné, elle en profite pour aller jeter un oeil de plus près à la construction... et fait une énorme bêtise ! En voulant essayer ce nid qui lui semble tellement parfait, elle le démolit.



Passons à mon avis général sur ce livre.

L'avis sera triple 

Mon avis en tant que maman :

J'ai trouvé cet album plutôt amusant si on le prend au premier degré, comme les enfants à qui il s'adresse sont censés le faire.

En revanche, en poussant mon examen plus loin, je trouve que Monsieur et Madame Pigeon, censés représenter un couple sur le point d'accueillir leur premier enfant, sont complètement stéréotypés : le représentant masculin qui bricole, sa compagne qui se contente de regarder de loin, d'observer son époux avec fierté, en prenant garde de ne pas se trouver dans ses pattes. Cette même compagne qui est rongée par la curiosité et profite que son mari ait le dos tourné pour aller l'assouvir. Je trouve que dans cette histoire, Madame Pigeon a un rôle plutôt négatif : on nous la montre impatiente, curieuse, maladroite, un peu idiote. Tandis que Monsieur Pigeon a le beau rôle : il force l'admiration de par son intelligence, est minutieux et a de l'or au bout des pattes et du bec (son nid est un véritable chef-d'oeuvre !). ^^

Mais ne nous égarons pas. Cette analyse en profondeur très personnelle est le fruit de la réflexion d'une maman. Intéressons-nous plutôt à l'avis du public visé par cet ouvrage, à savoir les enfants à partir de 3 ans.


L'avis de ma petite de 4 ans :

Contrairement à moi, ma petite chipie de 4 ans a beaucoup aimé les illustrations et l'histoire. Malgré la quantité de texte assez importante, elle n'a pas décroché une seconde et a semblé être captivée jusqu'à la fin. La fin, parlons-en justement : ma puce a eu un peu de mal à interpréter les deux dernières pages, celles qui suivent directement la destruction du nid et ne comportent aucun texte. Elle a donc fait marcher son imagination pour tenter de comprendre ce que ces dernières images racontaient.


L'avis de ma grande de 9 ans :

Même si l'album ne s'adresse pas vraiment à sa tranche d'âge, j'ai souhaité le tester auprès de ma grande de 9 ans afin de comparer son avis à celui de sa petite soeur, histoire de voir si le petit soucis de compréhension des dernières images n'était qu'une histoire de maturité. L'avis de ma grande a été une copie assez conforme du ressenti de sa petite soeur : elle a eu un peu de mal à décoder les deux dernières double-pages.



En conclusion :

Un album qui séduit les petits grâce à son histoire simple, ses graphismes, ses personnages (les enfants adorent les animaux, c'est bien connu. ;-) ) mais qui pèche un peu par la difficulté d'interprétation des deux dernières illustrations.
Peut-être que le but de ces deux images est de faire réfléchir nos chères têtes blondes et les pousser à faire marcher leur imagination ? En y pensant bien, c'est peut-être voulu.


Je tiens à remercier chaudement le site Babelio.com et les éditions du Jasmin pour nous avoir permis de découvrir cet album dans le cadre d'un partenariat Masse Critique.


lundi 2 janvier 2012

Mes bonnes résolutions littéraires pour 2012


C'est fini le foie gras, le champagne, les papillotes... et les cadeaux à déballer !
Enfin... jusqu'à l'année prochaine. ;-) 
A moins que la fin du monde ne viennent nous frapper le 21 décembre 2012. Lol.

Mais revenons à nos moutons : mes bonnes résolutions littéraires pour 2012.

Tout d'abord, avant la fin de la semaine, je m'engage à essayer de publier sur ce blog toutes les chroniques que je m'étais vue contrainte de mettre en attente pour cause de fêtes de fin d'année, de vacances de mes deux chipies... A partir de demain, je vais reprendre le rythme, en douceur (Il va bien falloir que je me remette de toutes ces journées à me coucher à point d'heure et à me lever très tard.).


Je vous promets de belles découvertes littéraires pour 2012 : je ferai de mon mieux pour lire et chroniquer un maximum d'ouvrages écrits par des auteurs francophones et publiés par de petites maisons d'édition.

Je serais vraiment ravie de découvrir de nouveaux auteurs, de nouveaux éditeurs, de les aider à sortir de l'ombre en chroniquant leurs ouvrages et de diffuser mes chroniques autour de moi par le biais de Facebook, des forums de lecture que je fréquente, de mon propre forum littéraire...

Alors, si vous êtes vous-mêmes auteurs ou éditeurs, n'hésitez pas à me contacter.


2012 sera une année littéraire !

2012 sera donc placée sous le signe de la lecture mais aussi de l'écriture. Je ne vais pas m'attarder ici sur ce point (J'ai mon blog d'auteur pour le faire. ;-) ) mais je souhaite tout de même proclamer solennellement mon engagement à terminer la réécriture de mon roman avant le 31 décembre 2012.
J'essaierai aussi de participer à quelques AT de nouvelles.

"Lire et écrire" sera ma devise pour 2012. Une devise en hommage à l'un de mes auteurs favori, Stephen King, qui a proclamé dans "Ecriture : mémoires d'un métier" que pour devenir un bon écrivain il faut beaucoup écrire mais aussi beaucoup lire. ;-)

Je vais aussi veiller sur mon forum littéraire "l'alchimie des mots" afin qu'il continue d'évoluer positivement et attire toujours plus de membres. Mon équipe et moi-même allons travailler tout au long de l'année pour le faire vivre, l'améliorer et proposer à nos membres de nouvelles interviews d'auteurs ou autres acteurs du monde littéraire. Nous allons aussi faire de notre mieux pour remplir la bibliothèque de la pierre philosophale et mettre en place un système de classification. "L'alchimie des mots" a été établi sur les restes d'un forum d'éditeur qui a malheureusement disparu du monde littéraire. Nous avons démoli certaines parties qui menaçaient de s'effondrer, nous avons réhabilité les parties concernant les techniques d'écriture, nous avons donné un bon coup de peinture au bar, nous avons construit une salle d'initiation et une grande bibliothèque pour y ranger nos lectures personnelles et les partager avec les autres... Maintenant, à nous d'aménager les principales pièces en y disposant convenablement les meubles afin que tous nos membres alchimistes du verbe se sentent vraiment chez eux.


Voilà pour mes résolutions littéraires de cette nouvelle année.