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mercredi 19 décembre 2012

Connaissez-vous "Sharity book" ?

Un concept solidaire qui mérite toute notre attention : Sharity book.

Voici comment l'équipe de Sharity book présente son projet :

"Parce que les petits auteurs ont de la difficulté à se faire entendre dans le monde actuel de l'édition, ils ont besoin d'aide.

Mais les services de correction et de traduction sont souvent trop chers. Pendant ce temps, partout dans le monde, d'autres gens ont besoin d'aide, c'est-à-dire d'argent.

A présent, imaginez qu'auteurs et contributeurs travaillent de concert et que le fruit de leur travail génère des revenus aux associations qui aident ceux qui souffrent. Comment? c'est simple.

Les contributeurs apportent leurs compétences aux auteurs, en aidant par là même à accroître leurs revenus. Cet argent supplémentaire est partagé en trois parts égales : une pour l'auteur, une répartie entre les contributeurs, et une pour les populations qui en ont besoin. Donner un peu de temps et de travail est certainement plus gratifiant que donner quelques dollars à une organisation, parce que ce travail permettra de créer de la richesse."

Vous aimeriez en savoir plus ? Alors filez vite par ici :  Sharity book



Communiqué de l'auteur de "Journal d'un hacker"

 Un billet que j'ai reçu via Facebook de la part de l'auteur du roman "Journal d'un hacker" (ouvrage que j'ai vraiment beaucoup aimé et dont vous trouverez ma chronique par ici : mon avis sur "Journal d'un hacker" de Maxime Frantini.)
et que je tenais à partager avec vous.
N'hésitez pas à faire tourner le message autour de vous : amis, famille, libraires... ;-)
 
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"Bonjour à tous,

Hier, grâce à un lecteur d'IbookStore anonyme dont je tairai le nom, le "Journal d'un hacker" a passé la barre des 2000 ebooks vendus, quasiment exclusivement sur Ibookstore et amazon.

Même si ce chiffre peut paraître pauvre au regard des ventes de best-sellers à la Levy, Musso ou d'un prix Goncourt, j'en suis assez fier, pas trop parce que ça rapporte quelques euros, mais surtout parce que c'est autant de cerveaux qui s'imprègnent d'un état d'esprit contradictoire à la soupe conventionnelle. Pour un livre dont le sous-titre est "Ylian Estevez et les Anonymous", c'est plus qu'une satisfaction, c'est un espoir.

En effet, les éditeurs et leur syndicat estiment la part du livre numérique à 1% du marché global du livre. Le "journal d'un hacker", toujours absent des librairies, magasins culturels et grandes surfaces, a donc un potentiel extrêmement prometteur.

Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, je vous informe également du début des travaux de traduction en Anglais. D'ici peu, c'est toute le monde anglo-saxon qui aura accès aux aventures d'Ylian Estevez, Hacker indigné et rebelle. Je vous rappelle à ce titre l'existence du projet solidaire sharitybooks qui permet cet essor et je remercie ceux qui y participent. Si vous aussi vous maîtrisez une langue étrangère, welcome.

Enfin, ceux qui ont aimé les deux premiers volumes des aventures d’Ylian se réjouiront de la sortie prochaine du prochain Estevez, début 2013, s'il s'avère que les mayas ne savaient pas compter, et que par le fait, on ne peut pas compter sur eux.

Je vous invite donc à partager le plus abondamment possible ce statut et même à en faire copie à votre libraire de quartier qui, dans le marasme actuel, pourrait lui aussi tirer profit de la vague, il lui suffit de commander l'ouvrage chez Dilicom.

Amis d'un Internet Propre et Net, merci de votre active collaboration (un petit partager, ça ne coûte rien, ça prend deux secondes, et ça fait bouger le machin).

Ylian Estevez
Net is a free nation"

L'avis de Céline sur "Dévoile-moi" de Sylvia Day

410 pages
Editeur : J'ai Lu
Dates de parution : octobre 2012
Origine : USA
Traduction française : Agathe Nabet
ISBN :   978-2-290-06467-2
Prix : 13€

Résumé figurant au dos du roman  :
"Lorsqu'il est entré dans ma vie, je ne savais rien de Gideon Cross sinon qu'il exerçait sur moi une attraction violente, si intense que j'en fus ébranlée. 

J'ignorais encore tout de sa force et de ses failles, de ce besoin qu'il avait de posséder et de dominer, de l'abîme au bord duquel il oscillait. 

Je n'imaginais pas que chacun de nous deviendrait le miroir de l'autre - un miroir dans lequel se refléteraient les blessures intimes et les désirs vertigineux qui nous habitaient. 

Je ne mesurais pas encore la profondeur de l'amour qui allait nous unir."


L'avis de Céline :

J'ai lu "Dévoile moi" en une journée, j'ai commencé un matin et impossible de m'arrêter avant la fin, l'envie de connaître la suite était trop forte.

Les personnages sont profonds, torturés et attachants. On est loin des histoires à l'eau de rose où tout est beau et parfait...

Même les personnages secondaires sont intéressants. Et même si le sexe et très présent, il n'est pas le sujet principal du livre et il n'y a rien de choquant.

Ce roman est émouvant et captivant, je n'ai qu'une envie c'est connaître la suite, savoir si Eva et Gideon vont finir ensemble, qu'est-il arrivé à Gideon et à Cary ?

J'adhère totalement alors vivement la suite !

vendredi 14 décembre 2012

Un ouvrage sulfureux à découvrir d'urgence : "Dévoile-moi" de Sylvia Day

410 pages
Editeur : J'ai Lu
Dates de parution : octobre 2012
Origine : USA
Traduction française : Agathe Nabet
ISBN :   978-2-290-06467-2
Prix : 13€

ATTENTION : RESERVE A UN PUBLIC ADULTE

Résumé figurant au dos du roman  :
"Lorsqu'il est entré dans ma vie, je ne savais rien de Gideon Cross sinon qu'il exerçait sur moi une attraction violente, si intense que j'en fus ébranlée. 

J'ignorais encore tout de sa force et de ses failles, de ce besoin qu'il avait de posséder et de dominer, de l'abîme au bord duquel il oscillait. 

Je n'imaginais pas que chacun de nous deviendrait le miroir de l'autre - un miroir dans lequel se refléteraient les blessures intimes et les désirs vertigineux qui nous habitaient. 

Je ne mesurais pas encore la profondeur de l'amour qui allait nous unir."

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Découvrez plusieurs avis de lectrices :

 - L'avis de Lana

- L'avis de Françoise


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Mon avis sur "Dévoile-moi" de Sylvia Day

410 pages
Editeur : J'ai Lu
Dates de parution : octobre 2012
Origine : USA
Traduction française : Agathe Nabet
ISBN :   978-2-290-06467-2
Prix : 13€


Voici mon avis concernant "Dévoile-moi" de Sylvia Day.


Jetons tout d'abord un oeil à la couverture.
Une couverture à la fois sobre et classe. Une simple paire de boutons de manchette sur un fondu de tons gris symbolisant élégance, richesse et pouvoir. L'aspect cuir de la surface sur laquelle sont posés les boutons de manchette me fait penser à un attaché-case, compagnon inséparable de tout homme d'affaire. Le titre lui-même ajoute à ce côté chic en arborant des caractères dorés.
Les mots "Il me possède, il m'obsède..." inscrits sur la couverture nous donnent déjà une bonne idée de l'état d'esprit de l'héroïne du roman.

Pour terminer sur la couverture, je dirai que, si je compare les deux poids-lourds du moment dans la catégorie "Mummy porn" (un terme que je ne trouve pas vraiment flatteur, mais bon, c'est ainsi.), à savoir "Dévoile-moi" et "50 nuances de Grey", j'ai une nette préférence pour celle de "Dévoile-moi". Je la trouve moins terne, plus attirante.


Voici le résumé figurant au dos du roman  :
 "Lorsqu'il est entré dans ma vie, je ne savais rien de Gideon Cross sinon qu'il exerçait sur moi une attraction violente, si intense que j'en fus ébranlée. 

J'ignorais encore tout de sa force et de ses failles, de ce besoin qu'il avait de posséder et de dominer, de l'abîme au bord duquel il oscillait. 

Je n'imaginais pas que chacun de nous deviendrait le miroir de l'autre - un miroir dans lequel se refléteraient les blessures intimes et les désirs vertigineux qui nous habitaient. 

Je ne mesurais pas encore la profondeur de l'amour qui allait nous unir."



Parlons un peu des personnages.
Trois personnages dont j'aimerais vous parler un peu : Eva Tramell, Gideon Cross et Cary Taylor.

Eva Tramell est la narratrice de ce roman. On fait connaissance avec elle alors qu'elle vient d'emménager à New-York et est sur le point de commencer à travailler dans le Crossfire Building. C'est ici, dans le hall du bâtiment, qu'elle rencontrera accidentellement l'homme dont elle ne pourra plus se passer et avec qui elle vivra des moments plus ou moins heureux : Gideon Cross. Eva est une jeune femme intelligente mais elle n'arrivera pas à résister très longtemps à la tentation d'une relation avec lui. Dès qu'elle se trouve à proximité de Gideon, ses hormones se mettent en ébullition. Elle a beau avoir un petit côté rebelle, elle n'a pas la force nécessaire pour ne pas céder.

Gideon Cross est en effet l'incarnation de l'homme idéal dont rêvent beaucoup de femmes : il est beau (un véritable Apollon !), il est riche et puissant. Mais si on gratte suffisamment profondément sous la surface, on se rend compte que Gideon n'est pas si parfait que cela. Tout d'abord (et là, c'est complètement subjectif ! ^^) j'avoue avoir un peu tiqué sur son prénom. Prononcé à la française, ça fait tout de suite baisser d'un cran la température : pas très sexy, non ? ^^ Mais il faut être attentif aux détails (et aussi se rappeler que Gideon est américain) pour se rendre compte qu'il n'y a aucun accent sur le "e". Il ne s'agit donc pas de "Gidéon" mais de [gaïdeune]. Ah ! Là, vous serez sûrement d'accord avec moi, c'est déjà tout de suite plus sexy ! ;-)
Bref, passons. Je vous disais donc que Gideon n'était pas si parfait que les apparences le laissaient sous-entendre. En fait, Gideon a eu un passé traumatisant lorsqu'il était enfant. On ne sait pas grand-chose dans ce tome 1 car les indices semés par l'auteure sont bien maigres (on espère en savoir beaucoup plus dans le tome 2.). Tout ce qu'on peut voir, c'est que cet événement l'a marqué de manière indélébile, laissant une blessure ouverte et profonde en lui. Cette faille psychologique a fait de Gideon un homme qui ne croit pas pouvoir être aimé pour ce qu'il est et qui, par-dessus tout, a un besoin vital de toujours tout contrôler. La moindre perte de contrôle s'avère être catastrophique pour son ego.
Gideon est donc un homme avec des vices cachés. Ce problème personnel le rapproche d'Eva pour la simple et bonne raison que la jeune femme a elle aussi une blessure au plus profond d'elle-même : alors qu'elle était plus jeune, on apprend qu'elle a été victime de viol.
Ce point commun entre les deux personnages sera à la fois un point d'ancrage et une source de problèmes entre-eux.
Gideon se révèle être complètement obsédé par Eva. Lui qui n'a que l'embarras du choix concernant les femmes (il peut toutes les avoir à ses pieds) il n'en veut qu'une seule : Eva. Eva est blonde alors qu'il est reconnu pour avoir une préférence pour les brunes mais elle a quelque chose qui l'attire plus que tout : c'est la seule qui ose lui résister.

Le dernier personnage que je souhaiterais vous présenter se nomme Cary Taylor. Ce jeune homme, mannequin de métier, est le meilleur ami d'Eva. Ils vivent en colocation dans un appartement. Leur relation s'apparente à une relation frère-soeur. Cary a besoin d'Eva et en même temps, il est très protecteur envers elle. Cary a aussi une petite particularité (sinon ce ne serait pas drôle ^^) : il est bisexuel. J'avoue que c'est plutôt original et que ça ajoute à l'ambiguïté que l'on peut imaginer concernant ses vrais sentiments pour Eva.
Mais Cary est aussi brisé que Gideon et Eva : lui aussi a vécu des choses pas très heureuses dans son passé et grâce à l'aide d'Eva il essaie de garder la tête hors de l'eau. Cependant, on a la fâcheuse impression que Cary ne peut s'empêcher de tout saboter, comme s'il ne supportait pas d'être heureux.



Mon avis concernant ce roman :
Lorsqu'on m'a proposé de le lire, je me suis dit "pourquoi pas !". Je n'avais pas encore eu l'occasion de goûter à ce type de littérature très en vogue en ce moment et j'étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner.

J'ai été agréablement surprise. J'avais peur de ne voir qu'une simple succession de scènes hard sans aucun autre intérêt. "Dévoile-moi" est tout sauf un assemblage incohérent de scènes à caractère sexuel. On est très loin des scénarios classiques des films classés X. Dans ce roman, il y a une véritable histoire, des personnages très travaillés et des dialogues intelligents.
Bien sûr, les scènes de sexe sont très présentes mais elles s'inscrivent dans la logique de l'histoire.

Concernant ces scènes érotiques (pornographiques même !) l'auteure a réussi à trouver le moyen de les détailler avec richesse et finesse. J'ai trouvé que les descriptions n'avaient rien de vulgaire. On ne ressent aucune honte à se retrouver spectateur (ou plutôt, spectatrice) des moments d'intimité entre Eva et Gideon. Je pense que ce qui fait la force de ces passages, c'est le fait qu'à aucun moment on a l'impression que Eva est une femme-objet que Gideon utilise pour assouvir ses pulsions primaires. Malgré le fait que Gideon aime conserver le pouvoir et prendre les initiatives, son but premier est loin d'être pourvu d'égoïsme. Ce qui prime pour lui, c'est le plaisir qu'il peut procurer à Eva. Et ça, ça prouve l'importance qu'il lui accorde.

Voilà pour le côté "sexuel" du roman.

Sinon, je vous disais qu'il y avait une véritable histoire. Au fil des pages, on se rend effectivement compte que tous les personnages ont une existence propre à chacun avec un passé, des caractères bien différents, des aspirations... et leur histoire commune évolue. La banale histoire d'amour qui commence par un coup de foudre classique entre un homme parfait et une jeune femme (issue elle aussi d'une famille aisée, pas une énième Cendrillon ! ) en quête d'amour se transforme bien vite en parcours du combattant. Gideon et Eva passent leur temps à jouer au chat et à la souris : il y en a toujours un pour rompre l'harmonie de leur relation. Ceci pourrait s'avérer saoulant à force mais le tout est écrit de manière tellement admirable qu'on n'a qu'une envie : savoir ce qui va se passer ensuite !

Les pages se tournent donc très vite. On a du mal à lâcher ce roman tant qu'on n'est pas arrivés à la dernière page."Dévoile-moi" nous possède et nous obsède autant que Gideon possède et obsède Eva.
La sobriété de la couverture permet de ne pas avoir le sentiment qu'on  ferait mieux de le lire en cachette, même si, on aura tendance à vérifier de temps en temps que personne ne vienne lire par-dessus notre épaule. ^^

Le style est vraiment accrocheur : c'est écrit à la fois avec simplicité et maturité. On ne peut qu'avancer très vite dans sa lecture. La seule chose qui pourrait nous ralentir un peu : l'envie de relire certaines scènes "savoureuses". ;-)



En conclusion : 
Un roman sulfureux, qui fera monter la température de ses lectrices. Une intrigue et des personnages qui tiennent la route et nous gardent en haleine jusqu'à la dernière page. Un suspens qui nous laisse un sentiment de manque lorsqu'on atteint la dernière page.

Je me languis déjà du tome 2 : ça va être une véritable torture d'attendre sa parution au printemps prochain !


Un grand merci aux  éditions J'ai Lu   et à l'auteure Sylvia Day pour m'avoir permis de passer un moment de lecture aussi sulfureux.


mercredi 12 décembre 2012

L'avis de Françoise sur "Dévoile-moi" de Sylvia Day

410 pages
Editeur : J'ai Lu
Dates de parution : octobre 2012
Origine : USA
Traduction française : Agathe Nabet
ISBN :   978-2-290-06467-2
Prix : 13€

Résumé figurant au dos du roman  :
"Lorsqu'il est entré dans ma vie, je ne savais rien de Gideon Cross sinon qu'il exerçait sur moi une attraction violente, si intense que j'en fus ébranlée. 

J'ignorais encore tout de sa force et de ses failles, de ce besoin qu'il avait de posséder et de dominer, de l'abîme au bord duquel il oscillait. 

Je n'imaginais pas que chacun de nous deviendrait le miroir de l'autre - un miroir dans lequel se refléteraient les blessures intimes et les désirs vertigineux qui nous habitaient. 

Je ne mesurais pas encore la profondeur de l'amour qui allait nous unir."



L'avis de Françoise :

Je trouve tout d'abord la couverture intrigante, presque froide mais on la comprend mieux à la lecture du roman.

Les 2 personnages principaux,Gidéon et Eva, sont très perturbés et toute l'histoire repose sur eux même si les "rôles" secondaires ont leur importance dans la compréhension de leur existence et de leurs faits et gestes.

La relation qui unit Eva et Gidéon est parfaitement décrite; de leur rencontre jusqu'à la fin du livre, on vibre au rythme de leurs erreurs, jouissances, découvertes l'un de l'autre, jalousie réciproque et leur passé est omniprésent dans leur union.

Le fait que l'histoire soit racontée par Eva, au jour le jour, presque heures par heures, nous rapproche encore plus de leur intimité.

Eva a été violée pendant de nombreuses années par le fils de son beau-père et Gidéon a un lourd secret d’apparence tout aussi violent qu'il refuse de dévoiler. Ces éléments sur la vie des personnages accentuent le malaise qu'on ressent dans leur relation, dans leur envie de se "dévoiler" sans y parvenir réellement.

On ne décroche pas facilement d'une telle aventure tant elle paraît réaliste, moderne, tout à fait plausible et tant elle nous plonge dans le désarroi à voir Gidéon et Eva se chercher, se trouver, se perdre, se retrouver dans un cercle vicieux très bien orchestré !

La fin n'en est pas une et la trilogie ne sera pas inutile pour venir à bout de sentiments, des errements de ces deux êtres qui ne peuvent pas se passer sexuellement l'un de l'autre mais qui ont tellement de mal à se construire une vie amoureuse.

Le titre de ce premier livre "dévoile-moi" est d'ailleurs un appel à découvrir les personnages, leurs attitudes, leurs envies sexuelles et de cela découlera le deuxième volet où on s'attend à en apprendre davantage sur Mademoiselle Tramell et Monsieur Cross.

On ne sort pas indemne de cette lecture car on se demande encore, après l'avoir terminée, qui d'Eva ou de Gidéon réussira à accepter l'autre sans renier ses convictions, sa passion, sa façon d'aimer et le rapport dominant-soumise est un des fils conducteurs du roman. L'auteure a parfaitement réussi à nous intégrer à son histoire et on se prend de passion pour leur romance qui ne dit pas son nom.

En résumé, j'ai beaucoup apprécié cette lecture qui m'a tenu en haleine et il me tarde de découvrir la suite car Gidéon et Eva n'ont pas fini de nous surprendre et il nous faut encore connaître la raison des cauchemars de Gidéon, qu'il ne maîtrise pas mais qui le dévorent de l'intérieur..

mardi 11 décembre 2012

Parution à venir : "Le Demi-Monde, tome 1"


 Résumé :

"Le Demi-Monde est une simulation informatique créée pour entraîner les soldats à la guérilla urbaine. Ce monde virtuel est bloqué dans une guerre civile éternelle. Ses trente millions d'habitants numériques sont dirigés par les avatars des plus cruels tyrans de l'Histoire : Heydrich, l'architecte de l'Holocauste ; Beria, le bourreau de Staline ; Torquemada, l'Inquisiteur sans pitié ; Robespierre, le visage de la Terreur...

Mais quelque chose s'est détraqué à l'intérieur même du Demi-Monde, et la fille du Président des États-Unis y est restée coincée.
Il incombe à l'agent Ella Thomas d'aller la récupérer, mais, une fois sur place, la jeune femme se rend compte que rien n'est à sa place. Pire, les murs virtuels peinent à contenir le mal insidieux qui semble pervertir toute chose...

Le monde réel pourrait bien courir un danger que nul n'a encore osé imaginer !"

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Teaser :


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A retenir : 

Parution prévue le 2 janvier 2013
Editions J'ai Lu, collection Nouveaux Millénaires
(Prix : 21€)
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Bonus : 

Le site officiel du livre  (anglais)

Mon avis sur "Pure" de Julianna Baggott

543 pages
Editeur : J'ai Lu
Dates de parution : septembre 2012
Origine : USA
Traduction française : Laurent Strim
ISBN :   978-2-290-03425-5
Prix : 14,90€

Voici mon avis concernant "Pure"" de Julianna Baggott.


Jetons tout d'abord un oeil à la couverture.
Une couverture qui ne manquera pas d'attirer le regard, tout particulièrement celui des lectrices. Oui, je pense que la présence du papillon bleu provoquera une certaine attirance chez les femmes et les jeunes femmes. Derrière ce magnifique papillon bleu on aperçoit... la Terre après une guerre nucléaire ? Le Dôme ? Le doute s'installe dans mon esprit. J'ai du mal à me décider entre les deux.
En effet, l'illustration me donne l'effet d'une fusion de ces deux "mondes". Un hybride entre monde protecteur et monde dangereux. On peut considérer les lueurs orangées comme positives (la lumière, l'espoir, la vie...) ou négatives (le papillon bleu ne risque-t-il pas de finir par s'y brûler les ailes ?). On pourrait aussi penser à un leurre : les papillons sont toujours attirés par la lumière, mais la lumière leur fait rarement le bien qu'ils espéraient en l'approchant. ^^ Et comme l'histoire de "Pure" intègre les notions de complot, mensonges et manipulations, ça pourrait très bien coller. ;-)

Retournons l'ouvrage...

Au dos du roman, nous trouvons un autre papillon, mais celui-ci n'est pas bleu, il est terne, gris comme la cendre et n'est pas naturel. Le monde en arrière-plan est sombre à souhait, inhospitalier même et froid.

D'un point de vue tout à fait personnel, je dirais que les deux papillons figurant sur la couverture représentent les deux principaux personnages du roman : Pressia et Partridge. Celui du devant symbolisant Partridge et celui du dos Pressia.

Mais pas la peine de se prendre la tête dans une interprétation fumeuse de la couverture. Je terminerai donc en vous disant que j'adore cette couverture, elle a quelque chose de beau et de fascinant. Elle m'a vraiment donné envie d'ouvrir ce roman et de le lire.


Voici le résumé figurant au dos du roman :
"Nous savons que vous êtes là,
nos frères et soeurs.

Un jour, nous sortirons du Dôme
pour vous rejoindre dans la paix.

Pour l'heure, nous vous observons de loin, 
avec bienveillance. "


Et voici le résumé figurant à l'intérieur du roman :
"Depuis les Détonations qui ont ravagé le monde, Pressia vit avec son grand-père dans les décombres, la cendre et le danger. Demain, elle aura 16 ans, âge où la milice vous enlève pour entraîner les plus forts... ou achever les plus faibles. Pressia n'a plus le choix, elle doit se préparer à fuir.

Au loin brille le Dôme : un lieu sécurisé et aseptisé où une minorité, les Purs, s'est réfugiée avant la catastrophe. Partridge est l'un d'eux... mais pour combien de temps ?"



Voici le trailer officiel du roman :



Et avant de vous donner mon avis...
Voici le lien vers le premier chapitre de "Pure" :
http://fr.calameo.com/read/001117372fd2310ef9554


Parlons un peu des personnages.
Tous les personnages évoluant dans ce roman m'ont fait passer par toutes sortes d'émotions. J'en retiendrai quatre qui m'ont particulièrement bouleversée.

Dès le chapitre premier nous faisons la connaissance de Pressia, une jeune femme sur le point de fêter ses 16 ans. Et à peine la rencontrons-nous que nous sommes frappés par l'horreur : Pressia fait partie des survivants d'une sorte d'holocauste nucléaire qui lui a laissé des marques indélébiles. En effet, elle n'était qu'une petite fille lorsque les Détonations ont eu lieu. Elle tenait sa poupée préférée dans ses bras, dans un aéroport et, au moment de la grande explosion, la tête de sa poupée a fusionné avec son poing. Oui, vous avez bien lu : Pressia a un poing tête-de-poupée. J'ai relu plusieurs fois la phrase le mentionnant pour la première fois, pensant ne pas avoir dû bien comprendre et lorsque j'ai réalisé que j'avais finalement bien lu, je me suis dit "Oh ! Mon Dieu ! Mais c'est terrible !" Mais Pressia, malgré son handicap, se révèle d'une adresse et d'une volonté incroyables. Dès les premiers chapitres, on ne peut pas nier le fait qu'elle est une héroïne en puissance avec une petite part d'obscurité cachée au plus profond d'elle-même qui la rend crédible.
La vie de Pressia n'a rien d'un rêve bleu. Le monde dans lequel elle vit (ou plutôt, survit) avec son grand-père  est dévasté, un véritable champs de ruines et de cendres peuplé de survivants à l'aspect effrayant et de créatures dangereuses. Et en plus, Pressia est sur le point de fêter ses 16 ans, âge fatidique où l'O.R.S. récupère tous les jeunes pour faire d'eux des combattants ou des cibles d'entraînement. Elle sait qu'avec son poing invalide elle serait désignée pour mourir en tant que cible et Pressia n'a pas l'intention de se laisser tirer comme un lapin ! Elle veut vivre ! Elle veut entrer dans le Dôme, cet sorte d'Eden où une minorité triée sur le volet a trouvé refuge au moment des Détonations.


Ensuite, vient Partridge, jeune homme de dix-sept ans qui vit dans le Dôme. Partridge, comme tous les habitants du Dôme, fait partie de ceux qu'on nomme les Purs. Son corps ne porte aucune trace, aucun dommage consécutif aux Détonations. On pourrait penser qu'il a beaucoup de chance de pouvoir vivre dans le Dôme. Mais Partridge ne rêve que d'une chose : en sortir pour découvrir la vérité. Découvrir la vérité sur une personne très proche qui se trouvait à l'extérieur lors des Détonations mais aussi découvrir la vérité sur lui-même. Partridge se sent à part, singulier. Il a l'impression que quelque chose cloche chez lui et il aimerait comprendre. Après avoir échafaudé un plan, Partridge finit par sortir du Dôme. Il découvre avec horreur le monde extérieur et fait la connaissance de Pressia puis de Bradwell (le prochain personnage dont je vous parlerai). Le courant a un peu de mal à passer entre Partridge et le duo Pressia/Bradwell au début. Partridge a du mal à se faire accepter. Son seul "crime" ? Etre un Pur ! Pourtant, les trois protagonistes finiront par se rapprocher et vivre ensemble cette aventure.
Partridge donne une impression de gentillesse et de douceur, une sorte de perfection en accord avec son physique intact. Cependant, au fond de lui brûle la flamme de la révolte et on perçoit dans la dernière partie de ce tome 1, que Partridge devrait être un jeune homme au destin peu commun, une sorte de "libérateur", de "rebelle" ou de "révolutionnaire" qui fera éclater la vérité concernant le Dôme.
Une fois de plus, l'auteure nous offre un personnage tout en reliefs qui, j'en suis sûre, nous promet encore de belles surprises dans les prochains volets.


J'avais promis de vous parler aussi de Bradwell, celui que l'on surnomme "le garçon aux oiseaux dans le dos". Après avoir appris que Pressia avait un poing-tête-de-poupée, vous ne serez certainement pas très surpris que l'un des personnages ait fusionné avec des oiseaux. Encore que... l'horreur monte d'un cran lorsqu'on réalise que certaines personnes ont pu fusionner avec des animaux ou d'autres personnes et que ceux-ci sont encore vivants ! Car, oui, les oiseaux dans le dos de Bradwell sont tout ce qu'il y a de plus vivants et ils agitent leurs petites ailes au gré de l'humeur et des sentiments de celui-ci. Mais Bradwell n'est pas le cas le plus terrifiant ou surprenant : tout au long du récit, on rencontre bien d'autres fusions encore plus effrayantes (Chut ! Je ne vous dévoilerai rien de plus à propos de ces fusions. ;-) ).
Revenons-en à Bradwell. Ce jeune homme a tout d'un battant. Il a réussi à survivre seul alors qu'il n'était qu'un gamin. Il sait se défendre, est très bavard (surtout lorsqu'il s'agit de parler du monde d'avant et de casser du bois sur le dos des Purs) et a quasiment toujours réponse à tout. Il peut paraître un peu agaçant à certains, moi, j'avoue l'avoir beaucoup aimé. Il ressent un certain attachement à Pressia : leur première rencontre, quoique tumultueuse, a suffi à Bradwell pour avoir envie de revoir la jeune femme. Mais, dans ce tome 1, pas d'histoire d'amour à la guimauve. Par habitude, j'envisageais aussi une sorte de triangle amoureux entre Pressia, Bradwell et Partridge. Et je me suis rendue compte, au fil de ma lecture, que j'étais légèrement à côté de la plaque. Tant mieux ! Je suis ravie de m'être trompée sur toute la ligne (mais je ne vous dirai pas pourquoi. ;-) ).


Passons au dernier personnage qui m'a marquée : El Capitan. Je ne vous dirai pas grand-chose sur El Capitan pour la simple et bonne raison que je préférerais vous le laisser découvrir par vous-même. Cependant, sachez que ce personnage que j'avais envie d'étriper lorsque je l'ai rencontré les premières fois a finalement réussi à s'attirer ma sympathie. Un personnage que j'avais tout d'abord classé dans les "méchants" de l'histoire et pour qui j'ai fini par revoir mon jugement. Il a un côté protecteur, paternel même, qui m'a fait fondre.
Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier aux premières impressions. Et cette remarque est valable pour d'autres personnages du roman que je ne vous présenterai pas ici.

Mon avis concernant ce roman :
Une dystopie classée Young Adult que je déconseillerais aux moins de 15 ans.
Pourquoi, me direz-vous ? La raison est simple : ce roman est effrayant de réalisme, dur, sombre et porteur d'une certaine violence.

Mais il ne faut pas croire que je n'ai pas aimé. Loin de là ! J'aime ce genre d'histoires qui nous retournent de par leur réalisme. J'aime ces romans qu'on referme en se disant "Cette histoire pourrait bien arriver un jour", tout en frissonnant dans son fauteuil.

Ce roman, en bonne dystopie, nous fait entrer dans un monde où l'organisation est différente de ce que nous connaissons et où tout est sombre. Même la petite lueur que l'on pense distinguer au départ n'est qu'obscurité. En effet, le fameux Dôme qui semble être considéré comme une sorte de paradis terrestre, se révèle cacher de terribles vérités. On se rend vite compte qu'on ne vit pas plus dans le Dôme qu'à l'extérieur. Bien sûr, à première vue, on pense qu'il est préférable de faire partie de ceux qui vivent dans ce Dôme plutôt que des malheureux qui vivent dans les ruines et la cendre de l'ancien monde. Mais au fil des pages on arrive à ouvrir les yeux sur la réalité : le Dôme ne vaut peut-être pas beaucoup mieux que l'extérieur. Et c'est par le biais de Partridge que l'auteure nous fait passer ce message. Si tout était si parfait, si merveilleux à l'intérieur, alors, pourquoi voudrait-on s'en échapper ? Partridge ne sait pas tout mais il sait que les dirigeants du Dôme cachent beaucoup de choses et qu'on ne dit pas toute la vérité aux Purs.

De l'autre côté, dans la cendre, la grisaille et la désolation, Pressia espère trouver le moyen de pénétrer dans le Dôme, ce lieu où il fait bon vivre, cet endroit où les Purs n'ont pas à lutter pour leur survie. Elle serait prête à tout pour y entrer.  En observant Pressia, on se rend compte à quel point il peut être tentant de basculer du mauvais côté pour arriver à ses fins. On découvre aussi combien un être humain, soit-il une jeune femme à l'aspect fragile, peut faire des choses qu'il estimait impensables, comme tuer. A l'instar de Katniss, l'héroïne célèbre de la série Hunger Games, Pressia est d'une force intérieure hors du commun. Elle arrive à surmonter l'insoutenable et finit par rester loyale à ses amis.

Bradwell ne cesse de nous lancer un avertissement savamment caché derrière ses séances de remémoration de l'Avant. C'est un peu comme si on nous disait "Attention ! Vous pourriez bien un jour regretter tout ce que vous avez aujourd'hui. Il suffit de pas grand-chose pour que votre monde bascule."
Notre monde est toujours sous tension, une guerre est toujours susceptible d'éclater à l'improviste sous n'importe quel prétexte. La bombe atomique est une réalité. Si on n'y prête pas garde, un jour, les Détonations décrites dans ce roman pourraient devenir elles aussi réalité. L'auteure s'est d'ailleurs inspirée de faits réels pour écrire ce livre. Elle s'est longuement documentée sur Hiroshima et les conséquences qu'une explosion nucléaire a pu avoir sur les populations. Julianna Baggott a réussi à la perfection ce travail de retranscription des horreurs que peut provoquer une guerre nucléaire en y ajoutant sa petite touche personnelle. Cet ancrage dans la réalité, dans des faits passés qui seraient susceptibles de se reproduire, ajoute au côté terrifiant de ce récit.


J'ai vraiment apprécié le style de l'auteure qui arrive à nous décrire une vision post-apocalyptique et toutes les horreurs qui l'accompagnent tout en conservant une certaine beauté, une certaine poésie. On a un peu l'impression de regarder des clichés de guerre dont l'aspect insoutenable est  légèrement adouci par la forme. Mais attention, l'ensemble donne tout de même un récit dur, sombre, à l'atmosphère suffocante.
Certains regretteront peut-être le choix du point de vue narratif (troisième personne omnisciente) sous prétexte qu'il est difficile de s'identifier à l'un des personnages car on ne baigne pas directement dans ses sentiments profonds. Personnellement, je n'ai aucun reproche à faire quant à ce choix. Je trouve que le fait d'avoir une vue d'ensemble en tant qu'observateur omniscient suffit à se plonger véritablement dans l'atmosphère et à s'attacher non pas à un personnage mais à la quasi totalité d'entre-eux. Pas besoin qu'on nous décrive avec précision les sentiments ressentis par chaque personnage : on les devine facilement grâce au contexte.
Un autre petit détail que j'ai aussi bien aimé : la longueur des chapitres et l'alternance des points de vue. Beaucoup de chapitres courts qui permettent d'avancer dans notre lecture même si on n'a que cinq minutes devant soi (j'ai horreur de devoir interrompre ma lecture en plein milieu d'un chapitre). Chaque chapitre est écrit du point de vue de l'un des personnages, ce qui rythme le roman de manière cinématographique. Pas étonnant qu'une adaptation soit déjà prévue pour le grand écran !


En conclusion : 
Un roman qui a atterri un jour par surprise dans ma boîte aux lettres et que je conseille aux plus de 15 ans qui aiment lire de la dystopie non-édulcorée. Une histoire de complot et de fin du monde vraiment prenante et bouleversante. Des personnages attachants et hauts en couleurs. Un thème fort mis en scène avec beaucoup d'imagination. Une forte envie de dire "Vite ! La suite !"...

Bref. Pure a été une vraie lecture coup de coeur pour moi.


Un grand merci aux  éditions J'ai Lu   et à l'auteure Julianna Baggott pour m'avoir permis de le découvrir.