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vendredi 31 mai 2013

"Je suis comme vous, Unique !" d'Astrid El Chami (Mon avis sur l'ouvrage) [E-book]



Prix du livre numérique 2012
(Prix des lecteurs et second prix du jury)
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Informations de publication :

  • ISBN : 580-0-086-5640-6
  • Format : numérique • 183 pages
  •  Illustration couverture : Charlotte El Chami
  • Origine : France (Version originale)
  • Date de parution : juin 2012
  • Prix : 6,99 euros
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Résumé au dos de l'ouvrage :

 "Vingt-cinq ans. C’est l’heure du premier bilan et aux yeux d’Emma, il est moyen, voire complètement nul.

Jeune et déjà ex-journaliste, cette Parisienne pétillante et mille fois reconvertie vient de poser ses bagages aux Galeries Lafayette, maison incontournable pour toute nana mordue de mode.
 Excitée à l’idée de débuter sa première journée de travail, Emma n’oublie cependant pas ses amours en crise et la période orageuse que traverse sa maman.

Mais la pin-up a tendance à voir la vie plus rose que grise comme elle préfère croquer dans un millefeuille que de s’étouffer avec un yaourt à 0 %. 

Aujourd’hui, Emma remet les compteurs à zéro pour faire de sa vingt-cinquième année, son année… Alléluia !"

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L'auteur :

Astrid El Chami

Astrid El Chami est d’origine franco-libanaise.

Après avoir grandi en Belgique et en Afrique centrale, elle s’installe à Paris en 1999 avec sa mère et sa sœur.

Aujourd’hui, elle y vit encore en compagnie de son chat.

Diplômée en journalisme, Je suis comme vous, unique ! est son premier roman.

* Site de l'auteur : http://leclindoeildemma.com/
 
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Mon avis sur ce roman :

Vous avez dû vous en rendre compte en parcourant les chroniques de ce blog (Comment ? Vous n'êtes pas encore allé fureter partout ? ^^), je n'ai pas pour habitude de donner mon avis sur des E-books. Et pour cause ! Je n'aime pas ce support et n'ai aucune envie d'investir dans une tablette. Okay, me direz-vous, mais alors comment se fait-il que je vous propose cette chronique concernant un ouvrage numérique ? Hé hé... en fait, l'auteure et l'éditeur  m'ont gentiment fait parvenir une version papier. ;-)

Bon, passons sur ce petit détail et enchaînons sans attendre sur ce que j'ai sincèrement pensé de ce petit roman.

Tout d'abord, sachez que "Je suis comme vous, Unique !" est à ranger sur votre étagère "Chick-lit"(littéralement traduit par : "littérature pour poulettes" ^^).

L'héroïne de cette aventure, Emma, est un peu une Bridget Jones à la française. Cette jeune parisienne de 25 ans nous invite à partager son quotidien, ses mésaventures, ses joies, ses peines, ses victoires, ses défaites, ses amours, ses déceptions amoureuses... en toute intimité et en toute simplicité.

Le ton est léger, amical, direct, et on a l'impression d'être la meilleure amie à qui Emma confie tout.

Emma est une jeune femme qui a du mal à trouver la stabilité, aussi bien en amour que d'un point de vue professionnel. Elle quitte sa place de journaliste pour travailler aux Galeries Lafayette en tant que vendeuse, convaincue qu'elle vient de décrocher THE job de rêve. Mais Emma déchante bien vite et nous, lectrices (Je suis désolée, messieurs, mais je pense que ce livre n'est pas vraiment pour vous. ^^) nous retrouvons à pouffer de rire avec l'envie de dire à cette bonne copine "Ma parole, tu n'as vraiment pas de chance ! Il n'y a qu'à toi que ce genre de choses peut arriver. Tu pourrais écrire un roman avec tes mésaventures.".
Bon, pour le roman, c'est chose faite. ;-)

Mais les aventures de cette jeune femme ordinaire ne se contentent pas de nous faire rire. Le combat de sa mère contre le cancer nous pince méchamment au coeur et nous serre la gorge. On se sent presque coupable d'avoir tant ri une poignée de pages plus tôt. Et on se met à admirer le courage d'Emma devant cette situation pénible qu'elle affronte avec dignité. Puis, quelques pages plus loin, on retrouve le sourire grâce au tempérament pétillant d'Emma qui, même si elle souffre énormément de voir sa mère dépérir, se force à croquer la vie.

Je tiens à préciser que le roman est divisé en deux parties (ou plutôt, devrais-je dire trois parties).
La première partie, dont je vous ai parlé juste avant, est plutôt réussie, pour un premier roman. C'est frais, ça sonne avec une telle justesse que ça sent le vécu (ce qui, me semble-t-il, est le cas)...
Une fois arrivés à la fin de cette partie, on nous propose deux fins possibles et là, mon avis est plutôt mitigé. Je trouvais l'idée plutôt originale et intéressante mais je ne peux pas dire que j'aie été conquise. Je n'ai pas retrouvé la même sincérité, le même entrain, la même émotion que dans la première partie. Pourtant, en tant qu'auteure en devenir j'aurais dû être sensible à ces deux suites possibles puisqu'elles concernent directement la publication du roman d'Emma. Malheureusement, je n'ai pas complètement accroché. J'en suis même venue à me demander si cette deuxième partie du roman n'avait pas été rédigée indépendamment de la première partie. J'ai vraiment trouvé que ça sentait le "rajouté" à plein nez. Peut-être que je me trompe mais je ne suis pas parvenue à me débarrasser de cette impression d'écriture en différé.

Parmi les autres reproches que je ferais à ce roman, je citerais les défauts de correction. Je me suis trouvée nez à nez avec pas mal de fautes d'orthographe et, comme vous le savez sûrement déjà, j'ai horreur des ouvrages truffés de fautes ! ^^
Et s'il n'y avait que les fautes ! Le sens de certaines phrases, malgré plusieurs relectures attentives, m'échappe toujours plus ou moins. Un exemple ?

[Je peux enfin retirer cet euro qui serait mes deux petits abricots en guise de pression et par la même occase, je clame le coming out du string !]
Hum... Serait-il question d'un bouton refermant le corsage d'Emma qui aurait la taille d'une pièce ? Les deux petits abricots seraient-ils une expression imagée pour désigner sa poitrine ? Je vous avouerai que j'ai mis longtemps avant d'arriver à cette conclusion, qui, si ça se trouve, est complètement à côté de la plaque. ^^

Chaque auteur se doit d'avoir son propre style, sa petite touche d'originalité mais cela ne doit pas se faire au détriment de la compréhension du lecteur. Pourquoi suis-je aussi dure sur ce point avec ce roman ? Tout simplement parce qu'il s'agit d'une lecture détente à la base et que le lecteur qui se procure cet ouvrage n'a pas du tout envie de réfléchir pendant des heures pour chercher la signification de certaines phrases ou expressions pour lesquelles, à première lecture, le sens semble plutôt hermétique. Vous me suivez ?

Malgré ces défauts (facilement remédiable pour ce qu'il en est des fautes d'orthographe. ;-) ) j'ai apprécié ma lecture.

Je pardonne ces erreurs de jeunesse (n'oublions pas qu'il s'agit d'un premier roman) car il y avait tout de même de bonnes choses (surtout dans la première partie) mais j'espère que l'auteure saura rebondir sur les remarques qu'elle reçoit (tout comme l'éditeur ;-) ) et qu'elle n'en restera pas là. Mon avis, même s'il est peut-être un peu salé, doit être considéré comme un encouragement à continuer, à persévérer et travailler sur ces défauts... pour que le prochain roman soit meilleur. Car il est vrai que malgré les points négatifs que j'ai pointés du doigt, il y a du potentiel. Le principal point fort de l'écriture de l'auteure est d'avoir réussi à nous livrer un récit qui transpire la sincérité, la vérité. Un style "diamant brut" qui ne demande qu'à être patiemment taillé. ;-)

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En conclusion :


Un roman chick-lit français, mettant en scène une Bridget Jones parisienne qui se lit d'une traite. Un récit à la fois émouvant et plein d'humour. Un style frais, direct, sincère qui, malgré ses défauts a réussi à m'emporter.
Un roman à lire même si je ne lui décernerai pas un coup de coeur.
J'espère toutefois vivement qu'une version revue et corrigée est prévue.

Je remercie l'auteure, Astrid El Chami et son éditeur, La Bourdonnaye pour m'avoir fait découvrir ce roman.

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Mon appréciation :

Pas mal.



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Disponible en version numérique chez :

mardi 28 mai 2013

"Guide de survie dans la nature" de Sam Martin et Christian Casucci (mon avis)



"Le bonheur est... dans les bois !"
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Informations de publication :

  • ISBN : 978-2-258-10359-7
  • Format : 14 x 20 cm • 143 pages
  • Origine : Anglaise 
  • Traduction française : Lise-Eliane Pomier
  • Date de parution : mars 2013
  • Prix : 14,90 euros
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Résumé de l'ouvrage :

 "Reconnaissez-le, l'appel de la nature vous titille un peu plus chaque jour. Quelque chose vous dit que le bonheur est... dans les bois !

Que vous décidiez de fuir la civilisation le temps d'un weekend ou de vous retirer plusieurs semaines au milieu de nulle part, vous trouverez dans ce guide toutes les ficelles pour vous nourrir, vous mettre à l'abri ou vous soigner lorsque vous serez loin de tout !

Les six étapes clés pour survivre dans la nature :
  • Un bon départ : équipement de base, outils et accessoires
  • S'abriter : bivouacs, abris de fortune et cabanes en rondins
  • L'eau : trouver une source, conserver de l'eau, creuser un puits
  • Le feu : comment faire du feu, le feu comme signal de détresse
  • Se nourrir : ressources de la nature, chasse et pêche

 Pour aller plus loin : lire une carte, s'orienter, construire un radeau. 

Le guide ultime qui vous donne toutes les ficelles pour vous nourrir, vous mettre à l'abri ou vous soigner quand vous serez loin de tout."

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Les auteurs :

Sam Martin et Christian Casucci

Sam Martin et Christian Casucci sont deux baroudeurs inlassables.  
"Guide de survie dans la nature" est le fruit de leurs expériences depuis plus de 10 ans.
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Mon avis sur cet ouvrage :

Lorsque j'ai reçu cet ouvrage, je m'attendais à y trouver un guide de survie en situations exceptionnelles (catastrophes naturelles, crash, naufrage...).
Après lecture attentive, je me suis rendue compte que je m'étais légèrement trompée sur le contenu. Mais en chroniqueuse consciencieuse, j'ai relu le résumé et me suis aperçue qu'en fait j'avais commis l'erreur de déduire le contenu uniquement en me basant sur le titre.

Mais alors ? Il n'était pas bien ce petit guide ?

Je vous rassure tout de suite : ce petit ouvrage est véritablement une mine d'or pour les personnes souhaitant faire l'expérience de la vie au contact de la nature en totale autarcie. En clair, il est parfaitement adapté aux aventuriers qui rêvent de passer du temps dans la nature, loin de la civilisation, loin de notre petit confort moderne.

Il s'agit donc bien d'une certaine forme de survie. Mais une survie préparée. D'ailleurs, dans la première partie, on nous donne des conseils concernant l'équipement de base à emporter avec soi, ainsi que le choix du lieu et du moment pour sortir des chemins battus et renouer avec mère Nature. Mais ce n'est pas tout. On y trouve aussi des trucs pour prévoir le temps, aiguiser son couteau (indispensable le couteau !), fabriquer des cordes, lire une carte, assembler des bouts de bois ensemble à l'aide de différents noeuds, coudre de manière rudimentaire...

Une fois les préparatifs terminés, on nous propose des astuces pour satisfaire les besoins élémentaires : s'abriter, trouver de l'eau, dompter le feu et se nourrir. Le tout, bien détaillé, bien expliqué et souvent illustré de croquis pour rendre les explications encore plus claires.

La sécurité n'est pas oubliée. Différents signaux pour communiquer en cas de problème, précautions à observer lors de l'utilisation du feu ou de la fabrication d'un abri, marche à suivre face à des fruits ou des plantes inconnues en cas de nécessité extrême...

Mon seul regret : j'aurais beaucoup aimé que la survie en situations de véritable urgence soit abordées. Mais ceci n'est qu'un détail qui est directement lié à mon erreur de jugement dont je vous ai parlé au début de cette chronique. ;-)
Cependant, certaines informations figurant dans ce guide peuvent s'avérer très utiles, même si on ne possède pas tout l'attirail du parfait baroudeur.

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En conclusion :

De quoi ravir les aventuriers en herbe, toutes les personnes qui ont envie de prendre un grand bol d'air en s'isolant du monde moderne et en se contentant de ce que la nature a à leur offrir. 
Un très bon petit guide que l'on peut emporter facilement partout avec soi pour jouer les Robinson.

Je terminerai en citant les auteurs (qui ne manquent pas d'humour !) dans l'introduction : 
"Vous trouverez dans cet ouvrage les réponses à la plupart de vos questions, de la meilleur façon d'aiguiser un couteau ou de vider un poisson à la connaissance des étoiles, en passant par les méthodes de survie dans la neige. Qui sait ? Ces conseils vous sauveront peut-être la vie un jour.
Et si, à la réflexion, vous êtes certains de ne pouvoir tirer aucun enseignement des pages de ce manuel, vous saurez au moins où trouver du papier pour allumer votre feu de camp !"

Un grand merci aux éditions Hors-Collection pour cette découverte sympathique.
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Mon appréciation :


Pas mal.



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En vente depuis le 21 mars 2013



vendredi 24 mai 2013

"Balancé dans les cordes" de Jérémie Guez (Mon avis sur l'ouvrage)




Lauréat Prix SNCF du Polar 2013
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Informations de publication :

  • ISBN : 978-2-290-05435-2
  • Collection : Policier
  • Format : 11 x 18 cm • 188 pages
  • Origine : France (Version originale)
  • Date de parution : février 2013
  • Prix : 5,60 euros
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Résumé au dos de l'ouvrage :

 "Tony est un jeune boxeur. Garçon sans histoires, il consacre sa vie au sport, prépare son premier combat pro et se tient à l'écart des trafics qui rythment la vie de sa cité. Mais il doit composer avec une mère à problèmes, qui se laisse entretenir par des voyous.
Tout dérape lorsque l'un d'entre eux la bat et l'envoie à l'hôpital. Tony décide de faire appel à Miguel, le caïd de la ville, pour étancher sa soif de vengeance.

 Dans ce milieu, rien n'est jamais gratuit. 
La faveur demandée a un prix, celui du sang. "

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L'auteur :

Jérémie Guez

Jeune auteur de talent, né en 1988 aux Sables d'Olonnes, Jérémie Guez a rencontré le succès avec "Paris la nuit", son premier roman, dont il a commencé l'écriture alors qu'il n'avait que 16 ans et qu'il a achevé 3 ans plus tard


"Balancé dans les cordes" est le second tableau d'un triptyque dont Paris et sa banlieue sont les personnages principaux. 


Ses deux premiers romans sont en cours d'adaptation cinématographique.

* Page Facebook de l'auteur : https://www.facebook.com/pages/J%C3%A9r%C3%A9mie-Guez/131150970284240
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Mon avis sur ce roman :

L'auteur, Jérémie Guez, est un grand amateur de polar noir américain et ça se ressent parfaitement dans ce roman qui, durant 188 pages nous plonge dans l'univers sombre des cités de la banlieue de Paris. Plus précisément, nous nous retrouvons catapultés en plein coeur des quartiers chauds d'Aubervilliers, lieu peuplé à la fois de personnages à l'amitié sincère comme Moussa (jeune homme ami d'enfance de Tony n'ayant pourtant pas une situation reluisante puisque trafiquant de drogue), mais aussi de personnages à qui il s'avère très dangereux d'accorder sa confiance, comme Miguel, le caïd de la ville.

Faire appel à Miguel, c'est signer un pacte avec le Diable : plus moyen de faire marche arrière, votre vie lui appartient. Et c'est dans ce terrible piège que Tony va tomber rapidement, aveuglé par la colère et l'envie de venger sa mère.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette immersion au coeur d'une cité. Bien sûr, c'est une expérience plutôt violente mais c'est toujours mieux de pouvoir la vivre bien installé dans son fauteuil plutôt qu'en se rendant physiquement sur les lieux pour se rendre compte de la situation. Au moins, on peut en sortir physiquement indemne. Car pour ce qu'il en est du reste, je pense qu'on ne peut que ressortir marqué par une lecture comme celle-ci.

Tony est un jeune de la cité qui, malgré son environnement défavorable, ne se laisse pas influencer négativement et préfère consacrer sa vie à la boxe. C'est un jeune bien, comme il en existe dans la vraie vie. Et oui ! Tous les habitants des cités ne sont pas des voyous, des criminels... certains rêvent d'en sortir... comme Tony.

Mais on a beau être fort et déterminé à ne pas tomber du côté obscur de la Force, un malheureux événement peut toujours réussir à nous ébranler, à faire déborder l'eau du vase. C'est ce qui arrive précisément à Tony le jour où sa mère se fait agresser et se retrouve à l'hôpital. Tony explose. Il ne veut pas que l'individu s'en sorte comme ça et il se jette dans la gueule de Miguel.

A partir de cet instant, c'est la descente aux enfers pour notre héros. Lorsqu'il se rend compte de son erreur... il est déjà trop tard. Quand on tombe dans les griffes de Miguel, on ne peut plus s'en échapper... vivant du moins. Miguel est très influent, respecté et surtout craint comme la peste par ses ennemis. Il est un peu comme un parrain de la Mafia.

Jusqu'à la dernière page, l'auteur nous embarque dans un récit nerveux, oppressant et très dynamique. Cette descente aux enfers de Tony, nous la vivons à ses côtés.

Je me suis vraiment demandé comment tout ceci allait bien pouvoir se terminer. Et comme la curiosité est souvent plus forte que tout, les pages se sont tournées très vite.

Une particularité de ce roman : les personnages parlent le langage de la cité dans les dialogues. Un détail qui renforce encore le côté immersif de ce roman. Bien sûr, on ne comprend pas toujours l'intégralité des dialogues si on n'est pas initié à ce langage mais on saisit l'essentiel, ce qui nous permet de bien suivre toute l'histoire.


En conclusion :


Ce roman a été un grand coup de coeur pour moi. J'ai vraiment adoré me retrouver plongée dans cet univers si sombre, effrayant et si réel des banlieues de Paris. Un récit poignant, percutant, qui ne m'a pas laissée de marbre. Les personnages sont criants de vérité et on s'attache très vite, malgré le fait qu'il exerce une activité illicite, à Moussa, le petit trafiquant de drogue qui voue une loyauté sans faille à son ami Tony. 

Une histoire qui peut changer notre vision des habitants des cités : tous ne sont pas si mauvais que cela, mais peu réussissent à s'en sortir sans devoir faire de trafic pour survivre. Tony avait un rêve, devenir boxeur pro, se sortir de cette cité qui ne lui promettait pas d'avenir brillant... Ce roman, c'est l'histoire d'un rêve brisé.


Mon appréciation :

Coup de coeur !



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En vente depuis le 13 mars 2013


jeudi 23 mai 2013

1er salon Sevrier BD



Pour sa première édition, le SALON de la BD de SEVRIER (Près du lac d'Annecy, en France) et ses parrains, le CA des Savoie et la librairie BD Fugue s’offrent une programmation exceptionnelle, ils accueilleront des auteurs, des scénaristes, des dessinateurs et des coloristes de renom :
Baba, Bertail, Bertschy, Biancarelli, Buche, Critone, Laurent Fiorese, Jurion, Keramidas, Louis, Mademoiselle Caroline, Marini, Félix Meynet, Miss Prickly, Morvan, Ptiluc, Tirabosco, Vince, Wazem et Zep le père de Titeuf (Cette année Titeuf fête ses 20 ans !).

Zep est l'invité d’honneur et a réalisé l’affiche du SALON de la BD de SEVRIER

Le SALON de la BD de SEVRIER, c'est un espace de 1 000 m² dédié à la Bande Dessinée avec une exposition permanente (80 mètres linéaires) de Glénat sur «le Monde de Tchô», des conférences avec projection de documentaires sur les auteurs, des ateliers où vous pourrez exercer vos talents et bien sûr, vous aurez la possibilité de rencontrer vos auteurs préférés pour faire dédicacer vos albums. 
La librairie du salon, BD Fugue, vous propose également un grand choix de nouveautés, bref un salon de la BD à ne pas manquer !


Infos pratiques : 

* Horaires : de 10 h à 19 h (18 h le Dimanche) 

* Programme : sur sevrierbd.com/programme.htm

* Tarifs des entrées : 
Gratuit pour les moins de 12 ans 
1 € pour les 12/18 ans 
3 € pour les adultes. 

NB : Deux Albums BD autorisés par personne pour entrer sur le salon pour les dédicaces. 


Pour plus d'infos : http://sevrierbd.com/

mardi 21 mai 2013

Mon avis sur "Oscar Pill, T1 : la révélation des Médicus" de Eli Anderson


350 pages
Editeur : Editions J'ai lu
Date de parution : décembre 2012
Origine : France
Version originale
ISBN : 978-2-290-05775-9
Prix : 7,20€





Voici mon avis concernant "Oscar Pill, T1 : la révélation des Médicus" de Eli Anderson.


Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :

«Je m'appelle Oscar Pill et je ne suis pas un garçon comme les autres. Je suis un Médicus : j'ai le pouvoir extraordinaire de voyager dans n'importe quel être vivant. Comme mon père autrefois. Aujourd'hui, une menace plane sur l'humanité tout entière et j'ai été choisi pour y mettre un terme. Il me faut braver tous les dangers et rapporter un Trophée d'un endroit où je ne suis jamais allé. Un univers mystérieux qui se trouve... dans le corps humain.


Voici le book trailer de l'ouvrage :




Mon avis concernant cet ouvrage : 

Lorsque j'ai  lu le résumé pour la première fois, je me suis dit "Il me le faut !". Je sentais que ce roman jeunesse pouvait me plaire et j'étais vraiment attirée par le thème principal : voyager dans des êtres vivants. Le fait que l'auteur soit aussi médecin promettait une lecture très intéressante.

Ben alors ? Le roman était-il à la hauteur de mes attentes ?

Je ne peux que répondre par un grand "Oui ". Et j'ajouterais qu'il a même été au-delà de mes espérances.

Vous l'aurez compris,  ce tome 1 de la série  des aventures d'Oscar Pill a été un gros coup de coeur pour moi.

Oui, c'est bien gentil, me direz-vous, mais encore ?

J'ai été totalement conquise par ce mélange de "Harry Potter" (J'aurais pu dire aussi "Tara Duncan", mais étant donné que le héros est un garçon... ;-) ), "Il était une fois...la vie" (vous savez, la série animée d'Albert Barillé) mais aussi "l'aventure intérieure" (un film de Joe Dante sorti en 1987).

Cette lecture a donc été un peu comme un retour en enfance pour moi. 

Je disais donc qu'il y avait des similitudes avec Harry Potter. En effet, la série Oscar Pill met en scène un jeune ado de 13 ans (au début de la série) qui a perdu son père, vit avec sa mère et sa soeur aînée, mais qui n'est pas tout à fait comme ses camarades. Il se rend bien compte qu'il est différent des autres mais il n'arrive pas à comprendre réellement le pourquoi du comment. 
Un jour, un événement terrible se produit : le maître des Pathologus, s'évade de prison. Le grand Conseil des Médicus se réunit en urgence à Cumides Circle et décide de proclamer l'état d'urgence. Ils vont avoir besoin de renfort pour lutter à nouveau contre leurs ennemis et sauver l'humanité : les enfants des Médicus. 
Et il se trouve que notre jeune héros est lui-même fils d'un  célèbre Médicus et qu'il a été choisi pour affronter le terrible Laszlo Skarsdale (l'équivalent de Voldemort pour Harry Potter). 
Oscar a le pouvoir de voyager dans les corps des êtres vivants. Il a le pouvoir de guérison. Il a pour devoir de lutter contre les pathologus, comme son père l'avait fait avant lui. Et pour cela, il doit être initié, comme Harry Potter l'a été pour devenir un parfait sorcier.

Ensuite, les aventures d'Oscar Pill ressemblent à la série "Il était une fois...la vie" car le lecteur se retrouve plongé au coeur d'un corps vivant. Sans avoir l'air de rien, l'auteur donne un petit cours d'anatomie à ses jeunes lecteurs.  Le tout, en voyageant dans les cinq univers pour y récupérer des Trophées destinés à marquer l'avancée d'Oscar dans son initiation. 

Les cinq univers traversés au cours de la série seront les suivants :

 - Hépatolia : l'univers de la digestion. C'est dans cet univers que nous emmène Oscar dans ce premier tome pour y récupérer son premier trophée : une fiole remplie de nectar des montagnes d'Hépatolia.
- Les royaumes du souffle et de la pompée : l'univers du coeur et des poumons.
- Embrye : l'univers du sexe et de la reproduction.
- Genetys : l'univers des gènes
- Cerebra : l'univers du cerveau

Et c'est ainsi que je peux enchaîner sur la troisième similitude, celle avec le film "l'aventure intérieure". Oscar, tout comme le héros du film, va être amené à voyager à l'intérieur d'un corps humain, il devra braver de grands dangers et trouver le moyen d'en ressortir vivant et si possible... victorieux. Contrairement à Tuck Pendleton (l'aventure intérieure), Oscar n'a pas besoin d'un sous-marin miniaturisé pour voyager dans les êtres vivants. Un soupçon de magie suffit amplement.

De l'aventure, un peu de culture et de l'humour, le tout lié par une plume très agréable, sans chichi et très accessible même pour les plus jeunes (à partir de 9 ans, dirais-je). Une imagination débordante, des personnages au potentiel énorme... Que demander de plus ? ;-)

C'est pour toutes ces raisons que j'ai complètement flashé sur ce tome 1 et que j'en redemande volontiers ! Car, ce premier volet déjà excellent n'est qu'un amuse-gueule, une mise en bouche et je suis certaine que la suite est encore meilleure.

D'ailleurs, je ne sais pas si vous le saviez mais la compagnie Warner Bros ("Harry Potter", c'était eux ! ;-) ) a acheté les droits d'adaptation et nous devrions avoir le plaisir de découvrir Oscar Pill sur le grand écran en 2016.  

En conclusion :  

Un livre coup de coeur que je conseille sans hésiter, en particulier aux jeunes qui aiment les histoires pleines de magie et d'aventure. "Oscar Pill" a toutes les qualités requises pour rivaliser avec l'incontournable "Harry Potter", et en plus, c'est de la littérature française. 
Qu'attendez-vous pour vous laisser emporter dans le monde fascinant de ce jeune héros ?

 Pour ceux qui le souhaitent, vous pourrez prolonger un peu l'expérience en visitant le blog de l'auteur consacré à la série Oscar Pill :  Blog d'Eli Anderson
 


Un grand merci aux éditions J'ai Lu pour cette lecture divertissante et rafraîchissante.

mercredi 15 mai 2013

Mon avis sur "La cavale" de Maxime Frantini

181 pages
Editeur : auto-édité par l'auteur
Date parution : Mars 2013
Origine : France
Version originale
ISBN : 979-10-91116-15-2


Voici le résumé figurant au dos du roman :
"L'étau se resserre autour d'Ylian Estevez, le hacker le plus recherché de la planète, contraint à fuir et à se cacher. A ses trousses, le FBI a lancé le redoutable inspecteur Fitz et la jeune Laureen, sa coéquipière.

Mais malgré le charme de Martine et le calme de Lac Mégantic qui incitent le hacker révolté à déposer les armes, le moment est mal choisi pour une retraite discrète.

A Dubaï, la "plus grande démocratie du monde" a convoqué l'élite de la diplomatie internationale pour arracher un accord légitimant le contrôle total d'Internet.

Fidèle à ses idéaux, Anonymous s'oppose à ce traité liberticide et place toutes ses forces dans la bataille.

Mais les hacktivistes pourront-ils compter sur Ylian ? "

Voici la bande-annonce du roman : 



Mon avis sur ce roman :
C'est avec beaucoup de déception que j'ai appris que les aventures d'Ylian n'avaient toujours pas trouvé d'éditeur. Comme je le disais dans ma chronique de "Journal d'un hacker", je suis certaine que ce genre de romans est susceptible de trouver de nombreux lecteurs. Bref. Je ne vais pas m'étaler plus longtemps sur ce point mais je souhaite dire aux éditeurs qu'ils ne savent pas ce qu'ils perdent ! Heureusement, l'auteur, Maxime Frantini, a décidé de continuer l'aventure et d'auto-publier ce nouvel opus (en version électronique et en version papier).

Ayant eu un très gros coup de coeur pour "Journal d'un hacker" , je vous avoue que j'étais impatiente de replonger dans l'univers d'Ylian Estevez. J'attendais beaucoup de cette suite et le risque d'être déçue était tout à fait possible.

Dès les premières pages, ça bouge. Ylian, qui avait échappé au FBI à la fin du volet précédent, se retrouve en position de gibier. De gros moyens ont été déployés pour piéger le hacker le plus recherché de la planète. A tel point que j'ai bien cru que la souricière allait se refermer sur lui.

Mais n'oublions pas qu'il s'agit d'Ylian Estevez, un homme d'une prudence extrême et d'une très grande intelligence. C'est avec un grand "Ouf ! " de soulagement que je l'ai vu se sortir magistralement du piège qu'on lui avait tendu. Bien entendu, ses poursuivants n'ont pas du tout apprécié de se faire rouler une fois de plus dans la farine. C'est alors que commence... la traque.

J'ai un peu pris peur en constatant qu'Ylian portait une arme sur lui. Je me suis dit que l'auteur n'avait pas pu en faire une crapule, un tueur car ça aurait été à l'opposé de la nature d'Ylian que j'avais découverte dans le roman précédent. Mais j'ai tout de même douté durant quelques pages, essayant de me convaincre que le fait de se retrouver en position inconfortable avait pu provoquer un tel changement d'attitude du personnage. Après tout, une proie traquée peut devenir dangereuse, guidée par son seul instinct de survie. Néanmoins, ça me chagrinait un peu.

Puis, par bonheur, quelques chapitres plus loin, j'ai retrouvé le personnage qui m'avait tant plu. Une deuxième fois "Ouf !". Cependant, l'auteur a, à juste titre, tout de même fait évoluer Ylian. Quel plaisir de découvrir que le hacker que rien ne semblait pouvoir atteindre ou émouvoir a finalement des petites faiblesses. L'une d'elles se prénomme Martine, l'autre, Chris.

Mais n'allez pas vous imaginer que le jeune homme s'est ramolli, est devenu un petit toutou inoffensif, une lavette... ^^ Non, non, il est toujours de nature prudente et rusée... quoique... il est vrai que son coeur prend parfois le dessus sur la raison et ça, c'est très dangereux... pour lui.

Dans ce volet, Ylian est un homme à la fois fort et faible, bon et dangereux, doux et cynique... Une personnalité ambivalente mais qui donne envie au lecteur de s'attacher à lui et de souffrir à ses côtés. On se met sérieusement à douter pour son avenir. Je l'ai senti beaucoup moins à l'aise que dans "Journal d'un hacker", énormément torturé et pourtant, toujours terriblement efficace.

Malgré la faille dans sa carapace et le fait qu'il soit traqué, Ylian n'hésite pas à filer un coup de main à Mystic et aux Anonymous. Car Ylian reste fidèle à ses valeurs et il n'apprécie pas vraiment ce qui est en train de se tramer dans le dos des utilisateurs du monde entier : les Etats-Unis souhaitent faire signer un traité aux autres nations qui leur permettrait d'avoir un contrôle total sur l'Internet. Au revoir liberté d'expression ! Adieu libertés individuelles ! Une muselière est sur le point d'être posée sur le réseau : la confidentialité vit ses derniers instants.

Mais Ylian, en bon Robin des bois des réseaux fera son possible pour aider les Anonymous à lutter contre ce traité liberticide en tentant d'empêcher sa ratification secrète.

Une fois de plus, les tours joués par Ylian à ses poursuivants m'ont bien fait rire. Et ce coup-ci, les autorités québécoise ne sont pas épargnées.

D'ailleurs, si deux agents du FBI, Laureen et Fitz, n'étaient pas aussi efficaces, j'aurais pu reprocher à l'auteur de trop se payer la tête des autorités américaines et québécoises. ^^ Mais l'équilibre entre incompétence et efficacité est parfaitement établi grâce aux deux enquêteurs, donc, on ne portera pas plainte. ;-)

Sinon, que dire de plus ?

Le style est toujours très fluide, les pages se tournent toutes seules, l'intrigue est plutôt bien ficelée, les personnages ont été retravaillés et on voit chacun évoluer au cours de l'histoire, réagissant aux événements de manière tout à fait réaliste et parfois inattendue (ben oui, au FBI aussi ils peuvent avoir un coeur et un peu d'humanité ! ^^).

Un seul petit regret : 
J'ai regretté la présence de pas mal de fautes d'orthographe (ou d'erreurs créées par un correcteur orthographique. Sales bêtes ces correcteurs orthographiques intégrés aux traitements de texte ! ^^). Mais c'est souvent la faiblesse des ouvrages en auto-édition. Aïe ! Ne tapez pas trop fort ! Je n'ai jamais dit que les écrits auto-édités étaient moins bons. Je dis juste qu'un auteur qui s'auto-édite n'a pas forcément les mêmes moyens pour faire corriger son manuscrit que les auteurs des grandes maisons d'édition. Alors, pardonnons ce petit écart qui ne gâche en rien la qualité de l'histoire qui nous est contée. ;-)

En conclusion :  
Une fois de plus j'ai passé un excellent moment (trop court. Snif !) et malgré mes craintes je n'ai pas été déçue par ce nouveau volet des aventures d'Ylian Estevez.
Action, humour, amour... tout est là, condensé dans 181 pages avec une plus grande part laissée au côté psychologique que dans "Journal d'un hacker".

Si vous ne supportez pas les lois liberticides, la privation de confidentialité sur le web, .... et toutes ces entraves que les dirigeants souhaitent mettre sur le chemin des internautes... si la devise "Net is a free nation" sonne juste à vos oreilles, vous devez absolument faire connaissance avec Ylian Estevez en lisant "Journal d'un hacker" et "La Cavale" !

N'hésitez pas aussi à parler de ces romans autour de vous afin qu'Ylian Estevez devienne un véritable symbole du combat pour la liberté sur internet.


Un grand merci à l'auteur, Maxime Frantini pour m'avoir permis de poursuivre l'aventure avec Ylian.

Rébus-littéraire N°2

Comme le premier rébus-littéraire a été trouvé très rapidement, je vous en propose un deuxième, plus long et plus difficile qui devrait vous occuper un peu plus longtemps (du moins, je l'espère ^^).

Cette fois, je vous propose de décoder le petit texte d'accroche caché derrière ce rébus.

Et pour corser un peu la chose, vous devrez essayer de me donner le titre du roman auquel appartient cette citation.

Indice : cette citation est inscrite sur la première de couverture du roman. Elle est constituée de trois petites phrases (dans le rébus, les points sont donc des points de fin de phrase, le point d'interrogation final est lui aussi véritablement un point d'interrogation).

Qui saura relever le défi ce coup-ci ?  Bonne chance !


Réponse du rébus-littéraire N°1

Voici la réponse en image :



Magnifique couverture, ne trouvez-vous pas ?
Et pour l'avoir lu (oui, je sais, je suis une petite veinarde et vous me détestez ^^) je peux vous dire que le contenu est vraiment à la hauteur.
Mais pour le moment, je ne vous en dirai pas plus. Je vous en parlerai plus longuement très bientôt dans l'une de mes prochaines chroniques. ;-)

Stay tuned !

Rébus-littéraire N°1

J'espère que les "rébus-littéraires" vous plairont.
Dans cette nouvelle rubrique, je vous proposerai de découvrir des titres, des noms de personnages... mais aussi des citations de romans (histoire de corser un peu. ;-) ).

Pour ce premier rébus-littéraire, il s'agira d'un titre. Oui, je préfère commencer facile. ;-)

Alors, saurez-vous trouver le titre du roman qui se cache derrière ce rébus ?


mardi 14 mai 2013

Mon avis sur "Zombies don't cry" de Rusty Fischer


318 pages
Editeur : Editions J'ai lu
Date de parution : janvier 2013
Origine : Etats-Unis
Traduction française : Basile Béguerie
ISBN : 978-2-290-05837-4
Prix : 14,50€





Voici mon avis concernant "Zombies don't cry" de Rusty Fischer.


Voici le résumé figurant au dos de l'ouvrage :

«Règle N°1 : Ne jamais sortir avec quelqu'un sans l'avoir présenté à mon père.
Règle N°2 : Le couvre-feu est fixé à 23 heures - non négociable.
Règle N°3 : Ne. Jamais. Faire le mur.

Pourquoi personne n'avait précisé qu'en enfreignant ces trois règles à la fois, même pour un garçon canon, on risquait tout simplement sa vie ?
Parce que je vous parle, mais en fait, je crois que je suis morte...»


Mon avis concernant cet ouvrage : 

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais il semblerait que les vampires ne soient plus les créatures à la mode en ce moment. Peut-être que tout le monde a eu son overdose de "sang-froid" ? Moi, je suis toujours aussi friande d'histoires de vampires, mais j'avoue avoir été ravie de pouvoir goûter à autre chose : les zombies !

Imaginez donc un peu ma joie lorsque les éditions J'ai Lu m'ont proposé de lire "Zombies don't cry" !  Déjà rien que le titre avait de quoi me séduire. Mais je me suis dit qu'il me fallait a-bso-lu-ment le lire lorsqu'en plus j'ai découvert la couverture et le résumé !

La couverture est très attirante : de la sobriété  (beaucoup de noir) qui permet de mieux faire ressortir le titre, l'accroche et surtout... la petite illustration en bandeau central. Un regard captivant , séduisant même. On devine une belle jeune femme... Un détail cependant relie cette photo au titre : la pâleur mortelle de ce visage.
Cool ! Pour une fois que la vue d'un zombie ne provoque pas de dégoût profond...

Mais ne vous y trompez pas ! Ce n'est pas parce que les zombies de ce roman ne nous offrent pas une vision traditionnelle de la créature (en état de décomposition avancée, complètement lobotomisée, ne répondant qu'à son instinct, se déplaçant au ralenti avec les bras en avant  et une jambe qui traîne tout en poussant de sinistres grognements....) qu'il n'y a aucune trace de cruauté ou d'horreur dans cette histoire ! Vous aimez la cervelle bien fraîche , j'espère ? ^^


 Dans ce cas, venez faire la connaissance de Maddy. Cette jeune lycéenne, fille de médecin légiste, constate que petit à petit les camarades participant au même cours de cuisine qu'elle disparaissent les uns après les autres dans des conditions étranges.
Et puis un jour, alors qu'elle enfreint les trois principales règles citées dans le résumé pour rejoindre un garçon craquant à une fête, elle est frappée par la foudre.
A partir de cet instant, sa  vie ne sera plus jamais la même : Maddy est morte. Son coeur ne bat plus. Elle ne respire plus. Et pourtant... elle "vit" encore d'une certaine manière. Elle est devenue une zombie.
L'auteur nous propose de la suivre dans cette nouvelle vie et de découvrir en même temps qu'elle  la vérité. Les zombies existent et ils vivent parmi nous, incognito. Mais pour que ce soit plus intéressant, on apprend qu'il existe des "gentils" zombies et des "méchants". Les "gentils" suivent  les règles des anciens à la lettre tandis que les "méchants" n'en ont rien à faire de ces règles.
Maddy se fera de nouveaux compagnons qui l'aideront à s'adapter à sa nouvelle condition mais elle  sera aussi confrontée à des ennemis qui veulent sa peau ... pardon ... sa cervelle. ^^

Je m'attendais  à une histoire  "frisson"  tout ce qu'il y a de plus sérieux  et j'ai été surprise (mais agréablement, rassurez-vous) de  me retrouver en train de pouffer de rire  tout au long de ma lecture. Voilà un grand point fort de ce roman  : son style humoristique qui allège le caractère horrifique de la situation et le rend véritablement accessible même pour de jeunes ados.

A vrai dire, je me rends compte que ce qui m'a induite en erreur est le côté trop sérieux de la couverture (ce qui n'enlève rien au fait que je la trouve toujours sublime) qui ne reflète pas le  ton léger du récit.

Je me suis tout de suite attachée au personnage principal, Maddy. J'ai aimé sa façon de voir les choses et de les partager avec nous. Sa meilleure amie, Hazel,  s'est un peu moins attirée ma sympathie mais il n'empêche que je trouve que tous les personnages de cet ouvrage ont véritablement été bien travaillés.


Si je regarde au-delà du premier degré, je dirais que l'auteur a peut-être bien voulu faire passer un message aux lecteurs, un message sur la tolérance mais aussi sur l'adolescence.  Après tout,  quelles sont les principales  conséquences du passage à l'âge adulte ? Un sentiment de différence,  la sensation de sortir  d'une chrysalide, d'avoir à tout changer,  renoncer à  sa vie d'enfant pour entrer dans une vie d'adulte, devenir un peu quelqu'un  d'autre...  Et ces bouleversements accentuent les différences , créent souvent des clans... C'est un peu comme devenir un zombie (sauf que les ados ne se jettent pas sur la cervelle fraîche, heureusement pour nous ! ^^).

La fin, comme toute fin de premier tome, nous laisse  sur notre faim (Admirez le jeu de mots ! ^^). Personnellement, j'ai très envie de lire le deuxième tome pour connaître la suite.
Mais il faudra attendre encore un peu. (Ô frustration, quand tu nous tiens !)


En conclusion :  

Un  roman que j'ai pris plaisir à découvrir et que je conseille  aux ados sans hésitation mais aussi aux adultes qui ont envie de  se faire embarquer dans une histoire de zombies en toute légèreté. (Si vous recherchez uniquement le grand frisson et que vous n'appréciez que le côté violent et repoussant des zombies, filez plutôt vous louer "la nuit des morts-vivants" en dvd !) ;-)

 Pour ceux qui le souhaitent (et qui comprennent l'anglais), vous pourrez prolonger un peu l'expérience en visitant le blog de l'auteur :  Zombies don't blog


Un grand merci aux éditions J'ai Lu pour cette lecture "zombiesque".